priere du coeur

La Prière du coeur et les Perles du coeur

Avec les « Perles du cœur », j’ai développé une nouvelle approche de la « Prière du cœur ». Toucher ces perles en priant me donne une grande paix du cœur.

Cette prière veut répondre à l’appel de Paul à « prier sans relâche » (1 Thessaloniciens 5, 17).

La forme traditionnelle de la Prière du cœur (ou « Prière de Jésus) est « Seigneur Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, aie pitié de moi, pécheur » (ou bien, dans sa forme abrégée : «Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi »).

Les perles du coeur me permettent de prier le Père, le Fils et le Saint Esprit : c’est une prière équillibrée et trinitaire où :
• je dis ma confiance au Père de l’immense amour,
• je présente au Christ crucifié mes blessures pour qu’il les guérisse,
• je demande au Christ ressuscité de manifester sa lumière qui nous réconcilie
• j’invoque l’Esprit pour qu’il nous conduise sur le chemin de la vie.

Voilà le contenu de cette prière :
2016 08 01 08.09.44Avec les perles blanches de la confiance: « Abba Père, immense amour, j’ai confiance en toi »

Avec les perles rouges des blessures: « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu blessé pour moi, délivre-moi ! »

Avec les perles jaunes de la lumière« Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, lumière parmi nous, réconcilie-nous ! »

Avec les perles bleues du chemin: « Esprit de vérité, Consolateur vivant en nous, conduis-nous ! »

En touchant les perles, je répète chaque invocation à plusieurs reprises, avec des pauses en touchant les perles longilignes vertes de l’écoute.
Avec les perles longilignes, je peux aussi réciter un psaume que je lis ou que je dis de mémoire. Par exemple le Psaume 23 après les perles de la confiance : « Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien »…
Ou le psaume 51 après les perles des blessures : « Aie pitié de moi, mon Dieu, selon ta fidélité ; selon ta grande miséricorde, efface mes torts… »

Quand je touche la Perle du cœur, je me rappelle que « Dieu est l’auditeur non de la voix, mais du cœur », comme l’écrit Saint Cyprien au 3e siècle (le Notre Père 3s). Je lui demande un « cœur qui écoute » comme l’a demandé le roi Salomon (1 Rois 3,9).
Mon cœur est la maison où j’entre pour rencontrer Dieu, où il me parle et m’écoute et où je lui parle et l’écoute. Un abbé du 9e siècle, Smaragdus, a écrit que la prière « est l’œuvre du cœur, non des lèvres, car Dieu ne regarde pas les paroles, mais le cœur de l’orant » (Le diadème des moines, 1).

 

COMMENT J’AI DECOUVERT LA PRIERE DU COEUR
J’ai découvert la « Prière du cœur » ou « Prière de Jésus » au monastère de Maldon (Essex, Angleterre) en 2003, lors d’une retraite organisée par l’Association Saint Silouane.
Voici ce que j’écrivais alors : « Au lendemain de notre arrivée, notre groupe francophone fut plongé dans le bain quotidien de la prière de Jésus et de la célébration de la liturgie. C’était la première fois que je vivais la prière de Jésus de cette manière. Ces moments dans l’Eglise où l’on dit la simple invocation « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous » sont d’une grande intensité. Je me sentais comme transporté au ciel… A certains moments, la prière de Jésus a pu devenir prière du cœur. Ou plutôt, la prière a ouvert une brèche afin que Jésus devienne le Dieu sensible au cœur ».
Dès lors cette prière du coeur ne m’a pas quitté.
J’ai découvert que beaucoup a été écrit sur cette forme de prière. Elle est très présente aujourd’hui dans l’orthodoxie ; des chrétiens d’autres Eglises l’ont aussi découverte. Les « Récits du Pèlerin russe » l’ont popularisée.
Quelques années plus tard, lors d’une rencontre organisée par les Montées de Jérusalem, le Père Georges Shawam, prêtre de la paroisse orthodoxe de Beit Jalah (à côté de Bethléem) a donné une belle conférence sur la force du Nom de Jésus.
« Aujourd’hui encore le nom de Jésus apaise les âmes troublées, réduit les démons, guérit les maladies ; son usage infuse une sorte de douceur merveilleuse ; il assure la pureté des moeurs ; il inspire l’humanité, la générosité, la mansuétude… », a écrit Origène au IIIe siècle, a l’épique où les chretiens étaient terriblement persécutés. 
G.Shawam a insisté sur la dimension œcuménique du nom de Jésus en appelant à le mettre au cœur de toutes nos rencontres entre chrétiens de différentes Eglises :
« Si le nom de Jésus est au centre, dit-il, nous n’avons pas le droit de nous séparer les uns les autres, même s’il y a des différences entre nous. Nous avons à être fidèles à l’Esprit saint, qui est le guide de l’Eglise. C’est lui qui nous donne la sagesse. L’Eglise est établie sur le nom de Jésus, qui est la vérité. Catholiques, protestants, orthodoxes : tous sont appelés à chercher l’unité et la vérité dans l’amour ».
Puis les sœurs du monastère (melkite) de l’Emanuel, à Bethléem, nous ont partagé leur manière de vivre la prière du cœur par la répétition de cette invocation : « Oui, Abba – Père, Jésus – Amour ».
Enfin, ma prière a été renouvelée grâce aux « Perles du cœur ». Mais ce n’est que récemment que j’ai fait le lien avec la Prière du cœur.
Je vous partage donc cette découverte qui, je l’espère, vous aidera aussi dans votre vie spirituelle.

Autres démarches avec les perles du coeur, voir ici  

Sur le nom de Jésus, voir ici

 


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