Focolari Caire

Chroniques égyptiennes. I

Le Caire, 24 mars 2019

Je me suis levé tôt ce matin pour repenser à la journée d’hier avec son lot d’émotions. Arrivé à l’aéroport de Genève je me rends compte que j’ai oublié mon passeport ! Que faire ? Le vol pour le Caire part dans moins de deux heures et le trajet jusqu’à mon domicile est d’environ une heure.

 Ma femme Chantal étant hospitalisée à cause d’une jambe cassée suite à une chute à skis, je téléphone à une voisine, Claire Lise, l’épouse d’Eric Lecomte, vice-président de l’association « Jésus Célébration 2033 » pour qu’elle amène le passeport .

Entre temps j’invite le « groupe Whats’app » relié à ce projet à prier. Claire Lise arrive in extremis alors que le bureau d’enregistrement était déjà fermé. On le rouvre pour moi. Une demi-heure plus tard je suis dans l’avion, encore tout étourdi…par mon étourderie ! Mais reconnaissant d’être aux côtés d’Olivier Fleury, président de l’association JC2033.

J’ai le sentiment que ce séjour en Egypte à la rencontre d’une multitude d’Eglises aura besoin d’être entouré par beaucoup de prières.

 

Les Focolari du Caire

Vous savez sans doute que je suis relié depuis 25 ans à ce mouvement catholique, avec une grande ouverture oecuménique. J’ai préparé ce voyage avec Sherin Helmy, une « focolarine » copte orthodoxe avec qui je participe à un groupe œcuménique international de réflexion théologique. Nous nous rencontrons en effet tous les mois à travers « Skype », sur internet et, en vrai, une fois par an.

Sherin nous reçoit au « focolare » (le foyer en italien) où elle a réuni une quinzaine de personnes, tous membres de la communauté du Caire. L’accueil est chaleureux et le repas excellent. Nous en avons été très touchés : ils attendaient notre venue.

Présent depuis les années 1980, le mouvement travaille à l’unité entre les Eglises, puisque tel est son charisme.

Magdy Mishraky, le responsable (aussi copte-orthodoxe) du focolare des hommes nous explique les relations entre les Eglises : « Certains évêques ou responsables sont ouverts, d’autres se replient sur leur Eglise. En février nous avons la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Il est beau de prier ensemble, mais peu de personnes y participent. Que se passe-t-il après ? Il faut oeuvrer à la charité entre les Eglises : que les chrétiens se rencontrent et s’entraident. Cela est particulièrement important avec les évangéliques et pentecôtistes qui grandissent de plus en plus ».

A la fin de cette belle rencontre, Sherin nous présente le programme : nous visiterons une vingtaine de personnes de plusieurs Eglises : copte-orthodoxe, grecque-orthodoxe ; les Eglises catholiques copte, grecque et latine, les anglicans, protestants, évangéliques et pentecôtiste. Nous aurons également des rencontres avec des communautés, des mouvements et avec un monastère dans le désert.

Sans doute un des moments les plus importants de notre séjour sera l’audience auprès du pape Tawadros, le patriarche de l’Eglise copte-orthodoxe, lundi 25 mars.


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