prier ensemble

Prières dans un temps de maladie ou d’épreuve

Quelques prières pour un temps d’épreuve et de maladie, écrites au fil du temps et, souvent, dans des vallées obscures à traverser..

1. Bâtir sur le roc (Mat. 7, 21-28)

Dans les tempêtes de nos vie,

Quand nous sommes blessés

Par la maladie ou la malveillance,

Par un accident ou une tragédie,

Donne-nous de prendre du recul en toi,

En t’écoutant avec une attention nouvelle !

Ouvre en nous le canal de la prière

Pour que nous nous reliions à toi

Et percevions ta voix en nous !

Alors nous ôterons toute racine

D’amertume, de révolte ou de jugement.

Alors nous pourrons prier pour nos ennemis,

Leur pardonner du fond du cœur

Et leur faire du bien, comme tu le demandes.

Nous bâtirons ainsi notre maison sur le roc :

La tempête est venue, elle a tenu bon.

2. « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Luc 1)

Esprit saint,

Pénètre-moi tout entier, corps, âme et esprit !

Fais-moi ressentir au plus profond des entrailles

La force et la douceur de ta miséricorde !

Accomplis également cette œuvre incompréhensible

En tous ceux que je porte dans mon cœur !

Mes proches, mes familiers,

Mais également en ceux qui me sont hostiles ou indifférents.

Sans oublier ceux qui sentent le poids de leurs fautes.

Toi, la miséricorde, sois proche de leur misère !

Je te confie enfin tous les persécutés pour ta justice,

Tous ceux qui traversent le deuil, la maladie ou le dénuement.

Etends ta miséricorde sur eux !

Verse en eux la grâce de la foi !

Donne-leur de gouter au bonheur des béatitudes.

Et utilise-moi comme un instrument de ta miséricorde !

3. Ne sois pas loin. L’angoisse est proche (Ps 22,12)

Nous te confions les angoissés et les éprouvés

  • ceux que la guerre fait fuir
  • ceux qui sont victimes du terrorisme
  • ceux qui subissent des dévastations climatiques
  • ceux qui perdent leur travail
  • ceux qui n’en trouvent pas
  • ceux qui luttent contre la maladie
  • ceux qui tremblent à cause d’un enfant, d’un ami.

Tu as connu ce sentiment de la « peur au ventre ».

Pour nous tu l’as traversé afin que nous l’affrontions,

Confiants que tu es proche et nous rejoins dans nos épreuves.

Donne-nous de le croire avec conviction,

De le vivre avec cohérence,

D’en témoigner avec force et sagesse !

4. Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Ecritures (Luc 24,45)

Ouvre mon intelligence pour comprendre ta Parole !

Viens avec ton Esprit saint pour l’éclairer !

Chasse la crainte et met la confiance du cœur !

Apaise la colère et donne la paix !

Guéris la tristesse et met la joie !

Il ne me suffit pas qu’on m’annonce ta résurrection

Ni que j’assiste à tes miracles.

Toi-même tu dois venir en moi

Ouvrir ce qui est fermé,

Guérir ce qui est malade,

Redresser ce qui est tordu,

Réconcilier ce qui est divisé,

Purifier ce qui est sali.

Viens Esprit saint

Sans toi je ne peux rien !

5. Guetsémané

Comme l’olive qu’on presse pour récolter son huile,

Je suis pressée de toute part.

Toi qui a été « pressé » dans le jardin de Guetsemané (le pressoir à huile),

Tu peux comprendre l’épreuve qui m’opresse.

Que ton Esprit me soutienne jusqu’à la racine de mon être !

Qu’il produise en moi l’huile vierge de la confiance et de l’endurance !

6. Un cœur qui écoute – La semence, c’est la Parole (Luc 8,4-15)

Seigneur, donne-moi un cœur qui écoute ta Parole !

Que je l’accueille avec un cœur bon et généreux !

Que je la retienne et la médite avec le cœur !

Que les soucis et les plaisirs de la vie ne l’étouffent pas !

Qu’elle s’enracine en moi quand survient l’épreuve !

Que je sois vigilant quand le Tentateur veut l’arracher  !

Que par ma persévérance, ta Parole porte le fruit de l’Esprit !

7. « Dispersés à cause de la détresse…Un grande famine sur toute la terre » (Actes 11,19-30)

Père, quand notre foi est mise à l’épreuve,

Augmente en nous la confiance

Et tourne nos cœurs résolument vers toi.

A la suite de Jésus, qui s’en est remis totalement

A toi sur la croix. Avec lui nous te disons :

« Père, entre tes mains, je remets mon esprit ».

Père, quand notre quotidien est provoqué par la détresse,

Stimule notre générosité envers les éprouvés

Et ouvre nos cœurs à ton Esprit de bonté,

Qui verse en nous l’amour du Christ en croix.

Avec lui nous te disons :

« Père, non pas ma volonté mais la tienne » !

8. Souviens-toi de moi ! Luc 23,33-46

Seigneur, tu me sauves et me libères

Non par ma sagesse, mais par la folie de ta croix,

Non par mes forces, mais par ta faiblesse,

Non par mes lumières, mais par les ténèbres par toi traversées,

Non par ma bonne volonté, mais par ta générosité, 

Non par mes ressources, mais par ta soif,

Non par mes mérites, mais par ta grâce,

Non par mes réussites, mais par ton humilité, 

Non par mes relations, mais par ta solitude, 

Non par ma justice, mais par ton pardon, 

Non par ma richesse, mais par ta pauvreté,

Non par mes capacités, mais par ta douceur,

Non par ma santé, mais par tes blessures, 

Non par mon intelligence, mais par ta paix,

Non par mes discours, mais par ton silence,

Non par mes soucis, mais par ta confiance,

Non par ma vitalité, mais par ta mort,

Non par ma survie, mais par ta résurrection.

Tu es pour moi un abri sûr,

Un secours toujours prêt dans l’épreuve.

Je m’arrête, je fais silence.

Tu es mon seul Dieu. 

Je me tourne vers toi 

Et avec le brigand sur la croix je te dis:

Jésus, souviens-toi de moi 

Quand tu viendras dans ton royaume! 

9. Il s’approcha et fit route avec eux… (Luc 24,13-35)

Jésus 

Que fais-tu?

Où te caches-tu?

Qui es-tu?

Quand je ne comprends pas,

Quand je reste sans voix, soufflé, blessé, meurtri 

Devant tant d’injustices, de persécutions, de catastrophes. 

Quelle est la raison de tout cela?

Pourquoi ce silence de ta part?

Pourquoi ton ciel se ferme-t-il?

Pourquoi tous ces « pourquoi »?

Ce mot, tu le connais si bien:

tu l’as toi-même crié 

Quand ton âme s’est obscurcie :

« mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné »? 

Alors je viens à toi, certain d’être entendu et compris

Au plus profond de mon être, 

Puisque tu as traversé nos ténèbres. 

Je renouvelle ma confiance en toi: 

Tu t’approches et tu fais route avec nous.

Et dans ton silence se trouve l’explication.

Et dans ta Parole jaillit la lumière. 

Et dans ton pain nos yeux s’ouvrent.

Tu es là, vivant, ressuscité, 

Le ciel se découvre et nos chemins prennent sens.

Avec l’Eglise, je jubile et chante ta résurrection. 

10. Vous êtes le temple du Saint Esprit (I Cor 6)

Esprit saint, partout présent et qui pénètre tout !

En toi nous avons été créés,

Et tu fais de nos corps ton temple saint.

Tu as habité pleinement Jésus le Messie.

Par toi il a guéri beaucoup de malades.

En toi il s’est offert sans mesure sur la croix,

Où il a porté toutes nos maladies.

Tu as ressuscité son corps mortel  

Qui vit à jamais glorifié auprès du Père.

Esprit saint, viens maintenant !

Sonde les reins et les cœurs !
Visites ceux qui souffrent et rétablis-les !

Soutiens ceux qui les accompagnent !

Fortifies les mains des médecins !

Remplis d’amour les infirmières !
Donne tes lumières à la recherche médicale !

Esprit saint, nous t’invoquons :

Interviens toi-même dans le corps, l’âme et l’esprit

Des malades que nous te présentons,

Comme les amis du paralytique déposé aux pieds de Jésus !

Car tu es un Dieu qui aime et protège la vie,

Qui guérit et veut le bonheur,

Qui ressuscite et ouvre la porte du ciel,

Qui nous fera régner avec le Christ

Dans la gloire du Père.

.

11. Elle avait été guérie à l’instant même (Luc 8,47)

Seigneur, je te présente mon ami (mon amie) N qui est malade.

Tu le connais mieux qu’il ne se connait lui-même

Et mieux que peuvent le connaître les meilleurs médecins.

Je te l’apporte comme les amis t’ont apporté le paralytique.

Dans ton immense amour, touche-le …

Et laisse-toi toucher par lui !

Guéris-le par les moyens que tu voudras et quand tu le voudras !
Que ce soit à l’instant même ou plus tard !

Que ce soit physiquement ou intérieurement !

Qu’à travers tout ce qu’il vit ou va vivre,

Il soit fortifié dans son esprit, te rende gloire

Et t’entende lui dire :

« Mon fils (ma fille), ta foi t’a sauvé. Va en paix ! ». (v. 48)


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