Nul ne peut dire répondre à cette question, à moins que le Seigneur ne le lui révèle. Cela peut arriver.
Mais peut-être n’est-ce pas trop hardi de dire que nous voulons partir de ce monde vers l’autre monde en confessant notre foi en Jésus-Christ, ce qui nous tient le plus à cœur.
Pour moi, je partage la confession de Thomas : Jésus est mon Seigneur et mon Dieu. Il est mon Sauveur, et rien ne pourra me séparer de Lui.
Un de mes ancêtres était pasteur à Saint Gall, il s’appelait Sébastien Hoegger. Il est parti vers le Seigneur en prêchant depuis la chaire de l’église Saint Laurent à Saint Gall. C’était en 1689 et il avait 63 ans. Le texte écrit sous son portrait, ci-dessus, dit, après avoir expliqué les circonstances de son décès : « O mort, tu croyais lui ôter la vie, mais tu n’as fait que lui ouvrir la porte vers la vie ».
En réfléchissant sur son départ, je me suis demandé comment je voudrais partir d’ici-bas ? Il n’est pas interdit d’y réfléchir, me semble-t-il.
En ce qui me concerne, je ne désire pas partir en prêchant dans une église, même si c’est un beau signe pour un pasteur qui est avant tout « ministre du saint Évangile », comme on disait. Cela serait effrayant pour l’assemblée.
Je voudrais plutôt être recueilli par le Seigneur dans mon lit, entouré par la prière de frères et sœurs en Christ, et en recevant la sainte cène, en confessant ma foi pour passer gentiment de la communion d’ici-bas vers la communion de là-haut.
Mais si je devais partir subitement, que le Seigneur me garde dans la foi et la fidélité !
Et vous, avez-vous pensé à cette question ?
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