Catégorie : Prédications

 » Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds! Jamais ! » (Jean 13,6). C’est le cri de Pierre quand Jésus veut s’agenouiller devant lui. Qu’a-t-il compris de Jésus, ce Pierre, le premier des apôtres ? Celui que la tradition exaltera ; celui qu’on appellera le Prince des apôtres et en l’honneur duquel on construira les…

C’est aujourdhui la fête de l’Annonciation. Et si nous avions vécu il y a 150 ans, le jour aurait été férié et nous aurions eu un culte dans les églises du Canton de Vaud (à plus de 90% protestant à l’époque). Ou peut-être serions-nous allés à la cathédrale de Lausanne, où un culte attirait la…

Jésus s’arrête devant le mendiant aveugle.Les disciples aussi, mais ils ont un regard différent. Pour eux, il s’agit d’un cas, autour duquel ils commencent une discussion philosophique : « Pourquoi cet homme est-il né aveugle. Est-ce lui qui a péché ou ses parents »?

« Comme une biche soupire après des cours d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, Ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand donc pourrai-je me présenter devant Dieu ? » (Ps 42,3)

« Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau » (Ezéchiel 36,26) Un cœur nouveau ? Telle est la promesse qu’annonce Dieu à travers le prophète Ezéchiel. En fait c’est l’espérance de tous les prophètes qu’un jour Dieu opèrera une « transplantation cardiaque » d’un genre un peu particulier.

Ces trois moments sont la montée, en haut et la descente. Un thème classique depuis Platon, qui comprend la vie spirituelle comme une ascension. Augustin le reprend, mais en le situant dans la perspective de l’incarnation : l’homme peut monter, car Dieu est descendu vers lui.

Vivre la réconciliation, c’est regarder chaque frère en l’aimant, et aimer c’est donner. Donner un sourire, un regard, une visite, une main tendue, un service et tant d’autres choses très simples.Dieu nous a ainsi réconcilié à travers Jésus qui a donné ces choses toutes simples qui font la beauté de notre humanité. Mais il a…

Aujourd’hui, dimanche des malades, l’occasion nous est donnée de réfléchir sur le sens humain et chrétien de la maladie. Mais je voudrais également parler de la santé. Car ce sont deux faces de la même médaille. Et bien sûr, je parlerai de la guérison.

La cène selon L. Cranach, WittenbergNous disons à juste titre que le repas du Seigneur est une nourriture. Nourriture de notre âme comme le pain matériel nourrit notre corps. Jésus le dit quand il parle de lui comme « du pain vivant descendu du ciel ».

Après Solus Christus (Christ seul) et Sola Scriptura (par l’Ecriture seule) voici la troisième maxime de la Réforme : Sola Gratia – « par la grâce seule ».Commençons par le sens du mot !En hébreu un des mots qu’on traduit par grâce est hesed