En mars 2025, j’ai participé au Congrès « Appelés à l’espérance », à Castelgandolfo, dans les hauteurs de Rome : « En ces temps de divisions et de grands défis, en tant que chrétiens, nous sommes appelés à témoigner ensemble de l’espérance de l’Évangile et à être des acteurs de dialogue et d’unité, en nous engageant pour la paix et la fraternité« .
Voici quelques articles de ma plume sur cette belle rencontre:
L’urgence de l’unité des chrétiens
En ouverture du congrès une question a été partagée : pourquoi encore se préoccuper de l’unité des chrétiens aujourd’hui ? N’y a-t-il pas d’autres priorités ? Un bouquet de réponses a été donné : l’unité est plus essentielle que jamais
Le dialogue comme style de vie
Quatre théologiens de différentes Églises ont partagé ce que représente pour eux le dialogue : dialogue de vie, du cœur, de la prière, mais aussi sur la doctrine. Des formes de dialogue qui ne sont pas à opposer, mais à articuler les unes avec les autres.
A Rome, sur les lieux des martyrs.
La deuxième journée du Congrès a consisté en un pèlerinage sur les traces des premiers chrétiens qui ont donné leur vie pour l’Évangile : Paul, Laurent, Zénon et ses dix mille compagnons.
La signification de l’année 2025 pour l’unité
L’année 2025 est riche d’événements oecuméniques: les 1700 ans du concile de Nicée qui a exprimé la foi chrétienne, la fête Pâques célébrée à la même date par toutes les Eglises, les cent ans de la première Conférence du christiannisme pratique, et les 60 ans de la levée des excommunications entre les Eglises catholique et orthodoxe.
Le synode de l’Église catholique sur le thème de la « Synodalité » qui s’est tenu à Rome en octobre 2023 et 2024 a eu une dimension œcuménique par la présence de « délégués fraternels » d’autres Églises. Cinq participants à ce synode ont partagé leur expérience et l’impact qu’elle a eu sur leur propre Église.
« Quand nous aimons, l’unité est possible. Nous l’avons expérimentée »
Un florilège d’expériences œcuméniques qui témoignent de l’importance d’une spiritualité fondée sur les relations entre personnes et Églises. Cette spiritualité anime des personnes qui disent que l’unité entre chrétiens est possible.
Une méditation que j’ai donnée durant ce congrès. L’espérance est une « ancre pour l’âme, ferme et sûre » (Hébr 6,19) qui nous amarre solidement dans l’amour de Dieu.
La présidente du mouvement des Focolari a prononcé une prière pour la paix et la réconciliation, lors d’une célébration oecuménique dans la Basilique de Saint Paul Hors les murs