A L’HEURE OÙ LES OMBRES S’ALLONGENT.

Par rapport à la fête de Noël qui annonce la joie du ciel sur la terre, le premier janvier est teinté d’une nuance de mélancolie. Chaque premier janvier me rappelle que le temps passe inexorablement et nous en lui.

Cet après midi du premier janvier, je me suis promené dans les hauteurs de Leysin avec Chantal et nous avons longuement contemplé la beauté des montagnes, dans la douce lumière d’un hiver incertain.

Sur le chemin du retour, « à l’heure où les ombres s’allongent », j’ai fait cette photo. Elle me parle beaucoup. J’ai vécu un changement important l’année dernière et je m’attends à vivre un lot de découvertes, cette année.

Chaque jour nous réserve une surprise. Mais je ne peux la voir et l’entendre que si je l’attends. Je n’ai pas peur de la recevoir, qu’elle soit triste ou joyeuse. L’Esprit saint a beaucoup d’imagination ! Par ses surprises Il ouvre un espace dans nos cœurs, où nous pouvons accueillir de nouveaux amis.

« Je vais vers celui qui vient », a dit Teilhard de Chardin dans son dernier souffle. J’y trouve un écho à ce verset du Cantique des Cantiques, un de mes livres préférés de la Bible : « Avant que souffle la brise du jour et que les ombres s’allongent, va…et reviens, mon bien-aimé, sois semblable au cerf, au faon des biches, sur les montagnes escarpées » (2,17)

« L’heure où les ombres s’allongent » est une image pour le soir de notre vie. Et le cerf, dans la tradition chrétienne, une image du Christ, le bien aimé qui vient à nous sans cesse depuis sa résurrection, sans que nous puissions mettre la main sur Lui…

A tous une année 2017 de grâce !

Martin Hoegger


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