Pelerins dEmmaus Arcabas

70 prières au Vivant parmi nous.

« Là où deux trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Math 18.20)

Seigneur, c’est en ton nom que nous nous réunissons.

Selon ta promesse, viens au milieu de nous !

Par ton amour qui s’est donné jusqu’au bout, viens !

Par ton humilité qui s’est fait petite comme un enfant, viens !

 Par ta douceur qui refuse l’abus de pouvoir, viens !

Par ta simplicité, qui est source de richesse, viens !

Par ta miséricorde qui se rend proche de l’éprouvé, viens !

Par ta pureté qui résiste à la convoitise du monde, viens !

Par ta justice qui ne juge personne, viens !

Par ton pardon qui ouvre un avenir, viens !

Par ta paix qui rejette toute violence, viens !

Par ton endurance dans l’épreuve, viens !

Par tes larmes devant le mal et l’impiété, viens !

Par ta joie, fruit de ta fidélité à ton Père, viens !

Mets en nous tout ce qui t’habite !

Fais-nous vivre en ton nom !

Viens et ne tarde pas !

 

2.

Jésus, Emanuel, Dieu avec nous,

par l’Esprit saint tu es présent parmi nous

selon ta promesse : « Là ou deux ou trois

sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ».

Ta présence est lumière qui renouvelle tout :

la famille et toute communauté,

l’Église et la société,

les arts et les sciences,

l’économie et la politique,

et surtout notre cœur

et nos relations les uns avec les autres.

Comment viens-tu parmi nous ?

Tu nous le dis : nous avons à vivre en ton nom.

Mais quel est ton nom ?

Ton nom est humilité, toi le Dieu devenu homme,

ton nom est amitié, toi l’ami de tous,

ton nom est bienveillance, toi qui prend soin de nous,

ton nom communion, toi qui nous unit autour de ta table,

ton nom est accueil, toi qui ne rejette personne qui vient à toi,

ton nom est pardon, toi qui a crié : « Père, pardonne-leur »,

ton nom est vérité, toi qui ne dit que les paroles de Dieu,

ton nom est liberté, toi qui est serviteur de tous,

Et tant d’autres noms !

Le monde entier ne suffirait pas à les contenir.

Ton nom est au-dessus de tous les noms.

C’est pourquoi avant toute rencontre,

tout projet et tout travail,

nous voulons te mettre parmi nous,

t’invoquer et vivre en ton nom.

Ainsi tu renouvelleras toutes choses.

 

3.

Parmi nous (Jean 20)

 

Le soir de ta résurrection

tu as dit à tes disciples rassemblés :

« La paix soit avec vous » !

Tu nous le redis à chaque fois que

nous nous réunissons en ton nom.

Béni sois-tu, Seigneur ressuscité !

 

4.

La Justice marche devant lui, et ses pas tracent le chemin (Ps 85,14)

 

Nous avons marché ensemble vers Emmaüs

et nous croyons que tu es le pèlerin invisible parmi nous.

Toi, le Ressuscité parmi nous, tu nous ouvres les uns aux autres

et tu fais monter en nous une joie et une force nouvelles.

Désormais dans nos Emmaüs de chaque jour,

nous ne voulons plus marcher sans toi,

mais en tout, suivre le chemin que tu nous as tracé.

Chemin de justice et de paix, de vérité et de fidélité,

chemin qui nous conduit vers le Père

et vers le cœur de chacun.

 

5.

…Observer la voie du Seigneur en pratiquant la justice et le droit (Genèse 18,19)

Jésus,

Tu es venu parmi nous

tracer un chemin nouveau.

Partout où tu as passé

fleurissent la vie,

la justice et le droit.

Tu es hospitalité,

accueillant chacun.

Aujourd’hui tu continues

à marcher parmi nous

quand deux ou trois

s’unissent en ton nom.

Avec toi au milieu de nous

nous pouvons traverser

nos situations douloureuses.

Avec toi, nous avançons,

confiants en ton pardon,

fortifiés par ta parole,

libérés par ton Esprit.

Bien plus, avec toi nous osons

te présenter le monde entier.

Avec toi nous prions :

« Père, à cause de Jésus, le seul juste,

Sauve l’humanité entière » !

 

6.

Jésus vint ; debout au milieu d’eux, il leur dit : « Que la paix soit avec vous » (Jean 20,19)

Viens au milieu de nous, Seigneur ressuscité,

Comme tu l’as fait au soir de Pâques.

Viens pour nous ici réunis et pour tous

Ceux qui se rassemblent en ton nom !

Viens et donne la foi, la joie et la paix,

Donne aussi le pardon et la force de pardonner !

Verse en nous l’Esprit de sainteté,

Toi qui contient tous ses dons !

Envoie-nous dans ce monde

En commençant là où nous vivons !

Ote de nos cœurs toute peur, tout repliement !

Gonfle nos voiles du vent de ton Souffle,

Sois le capitaine de notre navire et vers le port

Conduis-le par les océans agités !

 

7.

J’ai tout reçu, je suis dans l’abondance, je suis comblé. (Phil 4,18) – Après une rencontre œcuménique.

Seigneur, après ces riches journées passées en ce lieu où souffle ton Esprit, nous te remercions et avec les paroles de Paul, nous te disons : « Nous avons tout reçu, nous sommes dans l’abondance, nous sommes comblés ».

Oui, tu as été au milieu de nous. En toi nous t’appartenons et nous nous appartenons aussi les uns aux autres. Désormais, rien ne pourra nous séparer.

Tu as été au milieu de nous et ton Royaume s’est approché. Que ton Esprit nous rende vigilant à garder le fragile lien de la paix.

Tu as été au milieu de nous et en toi se trouvent déjà résolus les questions les plus difficiles qui retardent encore une pleine communion autour de cette table. Que ton Esprit nous vide de tout ce qui n’est pas de toi et nous donne tout ce qui est à toi !

Tu as été au milieu de nous et tu renouvelles en chacun le sens de notre vocation et de notre consécration. Que ton Esprit conduise chacune de nos Eglises et communautés à approfondir les charismes que tu as généreusement déposés en elles, à les purifier et à les partager avec tous !

Oui, merci, nous avons tout reçu, nous sommes comblés et dans l’abondance. Tu nous as parlé. Donne-nous de ne pas garder pour nous ce que nous avons reçu mais de le communiquer pour la vie du monde ! Amen.

 

8.

« David, mon serviteur sera prince au milieu d’eux » (Ez. 34, 24)

Jésus, depuis ta résurrection, les temps de la fin ont commencé.

Tu es prince de la paix au milieu de nous

Et tu promets de te manifester à ceux qui s’unissent en ton nom.

Tu donnes paix et sécurité à nos âmes,

Tu nous délivres de l’emprise du mal,

Tu pardonnes toutes nos fautes,

Tu fais pleuvoir une pluie de bénédictions,

Tu nous éclaires sur le chemin à prendre.

Oui, béni sois-tu pour ces promesses

Plus réelles et vraies que tout.

Même dans l’épreuve physique

Ou la dévastation spirituelle,

Par ta résurrection, tu te manifestes

Et tu nous entraînes dans ta vie.

Donne-nous de le croire et de le vivre

En te suivant sur des chemins

De liberté et de non-violence. (Ez. 34,17ss)

 

9.

 La persévérance produit la fidélité éprouvée (Romains 5,49

 

Si tu es venu parmi nous, Jésus,

ce n’est pas pour t’arrêter en chemin.

Tu es allé jusqu’au bout de la fidélité.

Par ton Esprit, donne-nous de persévérer

avec plus de sincérité et de cohérence,

en nous appuyant sur ta grâce

qui se renouvelle chaque matin

et dans l’espérance de ton prochain retour !

 

10.

Une bourrasque fondit sur le lac, la barque se remplissait, et ils étaient en danger (Luc 8,23)

 

Seigneur, notre barque est secouée :

Tempêtes de décisions hâtives,

Bourrasques de protestations,

Turbulences de déstabilisations.

Va-t-elle sombrer dans la mer du monde,

trop fort pour une Eglise divisée ?

Ses marins s’en rendent-ils compte ?

Crient-ils vers toi pour te dire le danger ?

Quant à nous, nous te supplions :

Prends pitié et sauve-nous !

C’est ton Eglise, non la nôtre.

Ton épouse et ton corps.

Tu es toujours au milieu de nous,

embarqué avec nous .

Tout ce que nous vivons

ne t’est pas indifférent.

Alors interviens, Seigneur, car

nous sommes fatigués et inquiets.

 

11.

Si un homme de paix habite là… (Luc 10,6)

 

Seigneur, comment devenir un ami de ta paix ?

Cette paix qui est ton don à une humanité sans paix.

Cette paix que tu promets quand tu essuieras toute larme de nos yeux.

Cette paix que tu as transmise dans ta résurrection à tes apôtres et à leurs successeurs.

Cette paix que tu verses dans nos cœurs à travers la prière et la méditation de ta Parole.

Cette paix que ton Esprit nous communique quand nous recevons ton Pain de vie.

Cette paix que tes prêtres et pasteurs donnent chaque jour en ton nom.

Cette paix que nous vivons lorsque nous mettons nos frères et sœurs en premier.

Cette paix que nous ressentons le soir après avoir aimé durant toute la journée.

Cette paix qui nous habite si nous faisons ta volonté, pas après pas.

Cette paix qui doit devenir l’unique souci de nos pensées et de nos conversations.

Cette paix, qui est toi-même présent au milieu de nous.

Oui, Seigneur, fais de moi un ami de ta paix.

Et le moment pour le devenir, ce n’est ni demain, ni tout à l’heure, mais maintenant.

Car c’est dans cet instant même que tu donnes ta paix.

 

12.

Jean 1,14 – « Nous avons vu sa gloire »

 

Seigneur, tu as parlé par les prophètes,

Tu as rencontré les prêtres dans ton temple,

Tu as manifesté ta gloire en libérant ton peuple.

Dans la plénitude des temps, tu as décidé

D’habiter au milieu de nous en ton Fils.

Des anges l’ont annoncé à des bergers,

Une étoile a guidé des mages vers lui,

Ta voix s’est fait entendre à son baptême,

Il a révélé ta gloire à Cana,

Une lumière l’a irradié sur le Tabor,

Il a communiqué ta paix après sa résurrection,

Il a embrasé nos cœurs à la Pentecôte.

Tous les jours il est désormais à nos côtes.

Avec les yeux du cœur nous contemplons sa gloire.

Il est maintenant présent au milieu de nous.

Nous pouvons lui ouvrir notre cœur

Pour recevoir son Esprit et ses dons,

Sa lumière et son pardon.

Viens, Seigneur Jésus, durant ce moment de silence,

Nous annoncer ta Parole de grâce et de vérité.

 

13.

« Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur la terre » (Jean 8,6)

 

Jésus, nous sommes devant toi venus te rencontrer.

Tu es au milieu de nous, plein de tendresse,

A l’écoute de nos sentiments,

Attentif au moindre mouvement de notre esprit.

Tu connais nos vies mieux que nous,

Et si notre cœur est lourd, tu es plus grand que tout

Et ton amour vient l’alléger.

Comme ton doigt a écrit sur le sable de la terre

Le commandement nouveau de la miséricorde,

Viens maintenant écrire sur notre cœur

Des paroles de pardon et de vie.

Durant ce moment de silence,

Nous nous tenons tranquilles devant toi,

Désireux de recevoir ce que tu veux nous donner.

 

14.

« Jésus passa toute la nuit à prier Dieu. Quand le jour parut, il appela ses disciples et en choisit douze qu’il appela apôtres ». (Luc 6,12s)

 

Jésus le Christ, tu es au milieu de nous selon ta promesse,

Et tu pries avec nous et pour nous.

Tu nous as rassemblés ce matin autour de toi

Pour écouter ta Parole,

Te rencontrer dans la prière

Et vivre en communion les uns avec les autres.

Nous te rendons grâce pour ton Eglise

Que tu ne cesses de renouveler

En appelant à toi des personnes

De toutes conditions, cultures et convictions.

En nous réunissant par ton Esprit,

Tu nous transformes pour que nous te ressemblions de plus en plus.

Tu connais nos cœurs et tu désires les agrandir aux dimensions du tien

Afin que nous vivions chaque jour dans la paix et la joie de l’Evangile.

Que ton Eglise partout où tu la suscites,

Recherche ta justice et l’élargisse à tous avec courage,

En commençant par là où nous vivons,

Sans perdre de vue le monde que tu aimes

Et vers lequel tu nous envoies.

 

15.

« L’Eglise est le corps du Christ ; c’est en elle que le Christ est pleinement présent, lui qui remplit tout l’univers » (Ephésiens 1,23)

 

Viens au milieu nous par ta Parole et ton Esprit :

Par la prière qui nous élève vers toi,

Par le baptême qui nous unit à toi,

Pour la cène qui nous fait un en toi,

Par le ministère qui nous relie aux apôtres !

Jésus, tu viens au milieu de nous à travers tous ces dons.

Mais sans la charité continuelle et réciproque,

Ces dons ne servent à rien.

Tu restes à la porte et tu frappes,

Attendant que nous fassions un pas l’un vers l’autre,

Dans l’accueil, l’écoute, le pardon, la réconciliation.

 

16.

« Voici ce secret : par le moyen de la Bonne Nouvelle, les non-juifs sont destinés à recevoir avec les Juifs les biens que Dieu réserve à son peuple » (Ephésiens 3,6)

 

Réjouis-toi, Jérusalem !

Vers toi montent les tribus d’Israël

Avec des hommes et des femmes de toutes nations et cultures.

Réjouis-toi, Jérusalem !

Déjà maintenant tu vois se réaliser

La promesse des prophètes : un peuple réconcilié, uni en Dieu.

Réjouis-toi, Jérusalem !

Une lumière jaillit de ton sein :

Dieu console les cœurs et relève les ruines.

Réjouis-toi, Jérusalem !

Le Messie est au milieu de toi.

Il a pris sur lui toute obscurité et allumé un feu d’amour.

 

17.

« Prenez  courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16,33)

 

Dans l’Esprit saint tu me redis :

« Courage, j’ai vaincu le monde.

Pour toi j’ai combattu le beau combat.

Jusqu’au bout je suis resté dans l’amitié du Père.

Jusqu’à l’extrême, j’ai aimé.

Tout cela je l’ai fait pour toi.

Pour que toi aussi tu combattes.

Alors aie confiance en moi !

Je suis l’ami, à tes côtés

pour te redonner un élan.

Je suis le berger au milieu de mon troupeau

pour prendre soin de toi.

Je suis la Parole en toi pour te fortifier ».

Alors, Seigneur, dans l’Esprit saint, je te redis, moi aussi :

Oui, je veux te donner ma confiance.

Oui, je veux me fortifier dans ta Parole.

Oui, je veux prendre soin de moi.

Oui, je veux vivre l’amitié.

Oui, je veux combattre avec toi.

 

18.

« Peut-être le Seigneur viendra à ma rencontre ? Je te communiquerai alors ce qu’il m’aura fait connaître ». (Nb 23,3)

 

Quand ton peuple était rassemblé pour le sacrifice quotidien, matin et soir et les jours de fêtes, tu venais à sa rencontre et tu te manifestais à lui.

Aujourd’hui là où deux ou trois sont réunis en ton nom, Emanuel, tu es au milieu de nous.

Tu nous parles, tu fais de chacun un prophète appelé à bénir et à discerner, à servir et à lutter.

Que ce moment de cène nous donne de nous offrir à toi, de t’écouter et de communier avec toi !

Tu veux nous introduire dans la maison de ton Père et notre Père.

 

19.

Lévi fit à Jésus un grand festin dans sa maison (Luc 5,29)

 

Parce que tu aimes notre compagnie,

Tu t’es mis à la table de Lévi

Et tu continues à t’attabler avec nous.

Tu ne regardes pas aux apparences

Mais cherches la sincérité du cœur.

Tu fais le premier pas et frappe à la porte.

Comme Lévi, je veux me lever

Et préparer un festin chez moi.

Inspire-moi les recettes et les gestes,

Le courage et l’imagination

Pour inviter et accueillir,

Afin que toi, l’hôte invisible

Puisse t’infiltrer au milieu de nous !  

 

20.

Vous vous réjouissez d’une joie indescriptible et glorieuse (1 Pierre 1,8)

 

Au lendemain de Pâques, quelle est le signe de ta présence ?

Est-ce la joie ?

Joie de Marie de Magdala s’élançant vers toi et vers ses amis.

Joie des disciples d’Emmaüs qui brûle leur cœur.

Joie de ta venue au milieu de tes apôtres.

Joie de l’Esprit soufflant sur eux.

Joie de t’appartenir au cœur de l’épreuve.

Joie d’Etienne persécuté et lapidé.

Joie de Paul trainé devant les autorités.

Joie de Pierre attendant ton retour.

Joie des cieux donnée dans l’eucharistie.

Cette joie, est-elle dans ma vie ?

Etre joyeux ou non, voici la question !

Donne-moi d’y répondre avec sincérité !

Donne-moi de la désirer,

Car cette joie, c’est toi-même !

 

21.

« Par quelle autorité fais-tu cela » ? (Marc 11,28)

 

Quelle a été ton autorité, Jésus ?

Ton autorité tu la trouvais dans la communion avec ton Père.

Tu étais inondé de son amour et rien ne l’obstruait.

Ton autorité tu la consolidais en faisant sa volonté

Et en communiquant sa Parole, que tu vivais toi-même.

Ton autorité, tu la manifestais en demeurant envers et contre tout dans la miséricorde, même lorsque tu étais rejeté par les « autorités », qui ont usurpé ce nom.

Ton autorité tu continues à l’exercer au milieu de nous, parce que tu es ressuscité.

Tu nous communiques ta vie et ta joie.

Tu te donnes à nous dans l’eucharistie et tu nous unis en toi.

Dans ton unité nous découvrons la vraie autorité, celle qui fait grandir et fleurir.

Ton autorité tu l’as reçue de l’Esprit saint, qui habite en plénitude en toi.

Comme il a habité tous ceux et celles qui ont répondu à ton appel, que l’Esprit saint vienne maintenant en nous et y demeure pour que nous sachions exercer ton autorité !

 

22.

Tu nous veux debout devant toi,

Les yeux fixés sur toi.

Tu es au milieu de nous, vivant.

Là où deux ou trois se réunissent dans ton amour,

Tu te manifestes et redonnes dignité et liberté.

Tu nous veux debout devant les hommes,

Pour les rencontrer dans un face à face sincère.

Qu’aucun jugement ne nous abatte !

Transforme la malveillance en bienveillance

Pour que nous nous encouragions

Et te ressemblions de plus en plus !

Quand tu passes parmi nous

Tu ne nous laisse plus comme avant.

Les cœurs s’ouvrent ou se ferment.

Le regard se convertit ou se durcit.

La parole jaillit en louange ou en jugement.

L’esprit se pénètre de bienveillance ou de malveillance.

Toi le cep, sans toi les sarments se dessèchent.

Toi la tête, sans toi le corps dépérit.

Toi la lumière, sans toi l’intelligence s’obscurcit.

Viens toi-même nous visiter, vivifier, nous enseigner !

 

23.

La foule se divisa à son sujet (Jean 7,43)

 

Aujourd’hui encore, la foule se divise à ton sujet

…et même dans l’Eglise !

Combien croient en toi, tel que tu es ?

En ton incarnation dans le sein d’une vierge ?

En ta vie sainte et tes miracles ?

En ta mort pour nous sur une croix ?

En ta résurrection corporelle trois jours après ?

En ton ascension vers ton Père et notre Père ?

En ta royauté sur tout l’univers ?

En ta prière continuelle en notre faveur ?

En ta présence parmi ceux qui t’aiment ?

Au don de l’Esprit que tu répands sur nous ?

A ton retour en gloire au dernier jour ?

Quand tu passes au milieu de nous

Les cœurs s’ouvrent ou se ferment.

Toi la perle rare qu’il faut acquérir.

Toi l’étoile qui indique la route.

Toi le soleil qui éclaire les esprits.

Toi le chemin qui mène au paradis.

Toi le pain qui fortifie nos cœurs.

Toi l’eau vive qui désaltère nos âmes.

Toi la pierre d’angle qui nous tient ensemble.

Toi la tête du corps qui nous unit.

Nul n’a parlé comme toi !

Tu as les paroles de la vie éternelle !

A qui d’autre irions-nous, Seigneur ?

 

24.

Je parlerai de ton nom à mes frères

au milieu de l’assemblée, je te louerai.

Vous qui craignez le Seigneur, louez-le ! (Psaume 22,23s)

 

Pourquoi as-tu crié ton abandon ?

Pourquoi cette croix cruelle autant physique que spirituelle ?

Pourquoi tant de mépris et de violence contre toi, l’innocent ?

La réponse, nous la recevons trois jours après

dans l’annonce des anges et le cri de trois femmes :

« Il est ressuscité » !

Mais pourquoi es-tu ressuscité ?

Pourquoi cet événement d’il y a bientôt deux mille ans

continue à être le pivot de l’histoire humaine ?

La réponse nous la donnons à chaque fois

que nous nous réunissons pour te célébrer.

Tu es ressuscité pour adorer le Père avec nous,

tes frères et sœurs.

Tu es ressuscité pour devenir la tête d’un corps nouveau

dont nous sommes les membres.

Tu es ressuscité pour nous introduire

avec toi dans la communion du Père.

Tu es ressuscité pour souffler sur nous

l’Esprit saint qui fait de nous ton Eglise. 

 

25.

Lazare, sors ! (Jean 11)

 

Confronté à la mort de ton ami,

à l’incrédulité de tes disciples,

au mépris de tes ennemis,

tu as été profondément troublé

et tu t’es mis à pleurer !

Quand les ténèbres m’entourent,

que je regarde à toi, en criant :

« Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu,

blessé pour nous, sauve-nous » !

Dis un seul mot et la pierre sera roulée !

Dis une seule parole et je serai guéri !

Libère-moi et prie pour moi,

toi que le Père exauce toujours !

 

26.

La foule se divisa à son sujet (Jean 7,43)

 

Aujourd’hui encore, la foule se divise à ton sujet

…et même dans l’Eglise !

Combien croient en toi, tel que tu es ?

En ton incarnation dans le sein d’une vierge ?

En ta vie sainte et tes miracles ?

En ta mort pour nous sur une croix ?

En ta résurrection corporelle trois jours après ?

En ton ascension vers ton Père et notre Père ?

En ta royauté sur tout l’univers ?

En ta prière continuelle en notre faveur ?

En ta présence parmi ceux qui t’aiment ?

Au don de l’Esprit que tu répands sur nous ?

A ton retour en gloire au dernier jour ?

Quand tu passes au milieu de nous

Les cœurs s’ouvrent ou se ferment.

Toi la perle rare qu’il faut acquérir.

Toi l’étoile qui indique la route.

Toi le soleil qui éclaire les esprits.

Toi le chemin qui mène au paradis.

Toi le pain qui fortifie nos cœurs.

Toi l’eau vive qui désaltère nos âmes.

Toi la pierre d’angle qui nous tient ensemble.

Toi la tête du corps qui nous unit.

Nul n’a parlé comme toi !

Tu as les paroles de la vie éternelle !

A qui d’autre irions-nous, Seigneur ?

 

27.

Comme une brebis devant ceux qui le tondent (Esaïe 53,6-11)

 

Jésus, berger de ton peuple,

agneau muet mené à l’abattoir,

serviteur fidèle condamné,

tu as pris sur toi nos fautes.

Ressuscité, tu viens remplir nos vies de toi.

Fais fleurir en nous ta justice

et que ta paix se répande dans le monde !

 

28.

Il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait (Luc 24)

 

Nous marchons sur ce chemin, nous aussi.

Et tu nous rejoins pour marcher avec nous.

Tu écoutes nos interrogations.

Tu accueilles nos incompréhensions.

Tu nous poses des questions et nous interpelles.

Tu es tellement patient avec nous !

Aujourd’hui, à travers ton Corps, l’Eglise,

tu nous ouvres les Ecritures et les relis avec nous.

Tu nous expliques tout ce qui te concerne.

Et peu à peu notre cœur s’embrase.

Tu romps alors le pain devant nous

et nos yeux s’ouvrent !

Seigneur Jésus, tête de ce Corps,

dans l’Esprit saint, par ton Parole et tes signes,

tu nous rejoins, nous parle et nous tourne vers toi.

Que nos chemins d’Emmaüs nous renvoient

vers ce monde que tu aimes tant pour lui annoncer :

« Le Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ».

 

29.

Sortir et aller ailleurs (Marc 1,35,38 ; 4,3)

 

Pourquoi es-tu sans cesse « sorti » pour «aller ailleurs » ?

Sorti de Nazareth, de Capernaüm, de Galilée, de Jérusalem…

Un village, une ville, une région ne te suffisaient pas.

Tu es sorti pour aller ailleurs parce que l’Esprit saint t’habitait en plénitude.

L’Esprit de vérité qui pénètre tout et remplit tout.

L’Esprit de communion que tu as partagé avec Marie et tes frères et sœurs.

L’Esprit qui crie en toi « Abba-Père » et soupire avec des gémissements inexprimables devant la douleur de la création.

Que ce même Esprit nous anime maintenant pour que nous sortions et allions ailleurs !

Comme il est descendu sur toi le jour de ton baptême, qu’il vivifie le nôtre !

Comme il t’a poussé pour aimer jusqu’au bout, qu’il nous saisisse pour nous donner au Père et aux autres !

Comme il t’a ressuscité de la mort, qu’il nous relève chaque jour de nos petites morts, dans l’attente de la grande !

Comme il a enflammé les apôtres à Pentecôte, qu’il nous encourage !

Comme il a conduit tes disciples à travers l’histoire, qu’il nous précède sur tous nos chemins !

Avec toi, avec Marie, les apôtres, les martyrs, les confesseurs de la foi et tous ceux qui t’ont accueilli, sortons et allons ailleurs !

 

30.

« Tenez-vous prêts, c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra » 

 

Seigneur, vivons-nous dans ce temps où tu reviendras ?

Voilà bientôt deux mille ans que tu es mort et ressuscité,

toi le oui et l’amen de toutes les prophéties.

Les nations s’agitent.

L’Evangile est annoncé jusqu’aux extrémités de la terre.

Ta Parole est bientôt traduite dans toutes les langues.

Le peuple juif est revenu sur la terre de ses ancêtres.

Un reste se tourne vers toi dans la foi.

L’esprit de l’Antéchrist séduit une partie de l’Eglise.

Des phénomènes climatiques nous inquiètent.

Des tremblements de terre nous secouent.

On s’interroge sur l’avenir de la planète.

La foi en Europe se refroidit.

On appelle bien ce qui est mal à tes yeux.

La vie à naître est méprisée par certains.

Comme celle qui touche à sa fin.

Des groupes terrorisent la planète par leur fanatisme.

Une puissance jamais vue est concentrée chez quelques uns.

L’attrait de l’argent et du pouvoir est plus fort que tout.

 

Seigneur, cette longue liste est-elle un signe de la fin ?

Pourtant depuis deux mille ans, ces signes ont existé !

Faut-il donc attendre deux mille autres ans ?

Pour toi mille ans sont comme un jour.

Tu ne vis pas sur le même plan que nous.

En toi passé, présent et avenir sont conjoints.

Avant que les univers fussent créés

Tu savais déjà tout de ma vie.

Mystère qui me dépasse et éveille ma confiance :

Mes temps et l’histoire de ce monde sont entre tes mains !

 

Alors, Seigneur, comment vivre ?

Qu’attends-tu de moi ?

Tu me le dis dans ton Evangile :

« Tenez-vous prêts, c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra » 

Tu nous appelles à la vigilance et à la fidélité.

Vigilance du cœur qui aime Dieu de toutes ses forces,

fidélité des mains qui servent avec justice.

Ramène mon cœur à toi et enflamme-le !

Ramène aussi mon cœur vers mes enfants

et les enfants de mes enfants !

C’est ainsi que je veux vivre désormais :

dans la vigilance et la fidélité renouvelées chaque matin.

Avec la vive conscience qui tu es celui qui est, était et vient bientôt.

Oui, Seigneur, viens ! Viens bientôt ! Maranatha !

 

31.

« Il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant et ceux qui étaient avec lui » (Marc 5,21-43)

 

Parfois tu rassembles autour de toi quelques personnes

Pour établir avec eux une profonde communion.

Alors, tu leur manifestes ta lumière de gloire,

Tu leur donnes des paroles de vie éternelle,

Tu convertis à jamais leur cœur,

Tu les unis à toi et les uns aux autres,

Tu les touches pour les guérir,

Tu les fortifies de ton pain vivifiant,

Tu ressuscites même des morts

Ce que tu as fait durant ton passage parmi nous,

Tu continues à le faire partout là où

Deux ou trois se réunissent en ton nom.

Aujourd’hui, nous te demandons de rassembler autour de toi

Les responsables des Eglises, quand, où et comme tu voudras.

Manifestes-leur ta lumière  

Donnes-leur ta parole 

Convertis leur cœur,

Unis-les à toi et les uns aux autres

Touches et guéris-les,

Ressuscites l’espérance de l’unité,

Donne-leur faim et soif de ton pain de vie !

 

32.

« Pas même un ange du ciel » (Galates 1,1-9)

 

Jésus, tu es tout pour nous.

Dieu devenu homme,

tu t’es abaissé jusqu’à nous,

humble de la crèche à la croix.

Tu as traversé nos vallées obscures.

Tu nous as réconciliés en Dieu.

Ressuscité, tu nous rejoins

quand nous vivons ton humilité.

Tu es Seigneur est source de vie.

Tu donnes l’Esprit sans mesure

qui transforme nos cœurs de pierre.

Tu nous rassembles sans distinctions

De races, de cultures et de classes.

Tu feras triompher la justice et la paix

quand tu reviendras dans ta gloire.

Ton Evangile, nul n’a le droit de le changer,

pas même un ange venu du ciel !

Nous voulons vivre et mourir dans cette foi

que nous avons reçu une fois pour toutes.

 

33.

Comme vos cœurs sont lents à croire ! (Luc 24)

Tu es ressuscité,

mais comme nos cœurs sont lents à croire !

Tu as accompli les prophéties

mais leur sens nous reste obscur.

Au tombeau tu as envoyé des anges aux femmes,

mais, avec les apôtres, nous rejetons leur témoignage.

Tu as marché avec tes disciples sur le chemin d’Emmaüs,

mais, comme eux, nos yeux sont incapables de te reconnaître.

Avec Thomas, nous entendons la grande nouvelle,

mais nous demandons des preuves.

 

Seigneur, que nous faut-il pour que nos cœurs s’ouvrent ?

Les prophéties ne suffisent pas.

Les témoignages ne suffisent pas.

Les arguments ne suffisent pas.

Les preuves ne suffisent pas.

Il faut que tu viennes toi-même

parler à notre cœur et le rendre brûlant.

Il faut que ton Esprit atteste à notre esprit

que tu es vraiment ressuscité.

Il faut que tu accomplisses ta promesse

de nous donner un cœur et un esprit nouveaux.

 

Alors nous crions à toi :

Maranatha ! Viens Seigneur Jésus !

Viens à travers les Ecritures qui témoignent de toi !

Viens à travers notre fraternité qui contient ta présence !

Viens à travers nos louanges que tu habites !

Viens à travers le pain et le vin qui te manifestent !

Viens à travers les pauvres en qui tu nous attends !

 

34.

« Le Christ a aimé l’Église jusqu’à donner sa vie pour elle ». (Eph. 5,26-27)

 

Accorde-moi, Seigneur, ton regard sur ton Eglise !

Non seulement cette Eglise belle, pure et glorieuse

Qui est auprès de toi, chantant ta victoire.

Mais surtout cette Eglise concrète et imparfaite

Dans laquelle je vis, souffre et grandis

Et qui, un jour, m’accompagnera vers Toi.

Oui, Seigneur, puisque ressuscité tu agis,

Je peux déjà  découvrir des signes de ta beauté.

Tu es le seul saint au milieu de nous,

Et tu nous fais participer à ta sainteté

Si nous recevons ta Parole et vivons notre baptême.

Alors, donne-moi de reconnaître les traces des tes pas

Dans la vie de chaque Eglise ou cellule d’Eglise.

Donne-moi de ne plus m’appartenir à moi-même,

Mais à toi, qui m’as aimé et t’es donné pour moi

Afin que je vive pour toi et me donne aux autres.

 

35.

Je suis la résurrection et la vie (Jean 11,25)

 

Seigneur, tu as pleuré devant le tombeau de ton ami Lazare

et tu fus profondément ému et troublé devant la tristesse de ses deux sœurs.

A l’approche de ta propre mort, tu as combattu pour rester

jusqu’au bout dans la confiance et la vérité.

Mais la mort n’a pu te retenir, car tu n’as fait qu’aimer.

Tu es ressuscité et tu es à jamais vivant, la mort n’ayant plus de prise sur toi.

Désormais tu es tous les jours avec nous et tu frappes à notre porte

pour nous rendre participants à ta victoire.  

Aujourd’hui tu partages tout avec nous :

nos tristesses et nos pleurs, nos troubles et nos émotions.

Tu connais mieux que nous nos douleurs et les chemins

qui mènent à nos cœurs pour les consoler.

Viens toi-même les ouvrir à ta présence

et déposer la confiance, toi lumière intérieure.

Manifestes-y la force de ta résurrection,

qui donne de rebondir après l’épreuve.

Aide-nous à vivre les uns avec les autres dans le pardon,

la compréhension et le soutien mutuel

afin que ta paix se répande parmi nous,

comme celle que tu as donnée au soir de ta Pâques

en disant à tes amis : « La paix soit avec vous » !

Oui, Seigneur, augmente notre foi

afin que nous croyions que tu es la résurrection et la vie.

Celui qui croit en toi ne mourra pas, mais vivra.

 

36.

Ta Parole est lampe devant mes pas (Ps. 119,105)

 

Béni sois-tu, Seigneur pour ta Parole qui éclaire notre chemin.

Cette Parole, c’est toi : tu es entré dans notre monde,

tu es né pauvre parmi les pauvres,

tu as vécu parmi nous,

tu t’es identifié aux plus démunis,

tu as témoigné à tous de la bonté,

tu as guéri les malades, nourris les affamés,

libéré les prisonniers, apaisé les angoissés.

Jusqu’à l’extrême tu n’as cessé d’aimer.

C’est pourquoi la mort n’a pas pu te retenir.

Tu es ressuscité et désormais tu vis parmi nous

et viens déposer en nous ta vive charité.

 

Nous te prions les uns pour les autres.

Fais flamboyer en nous et parmi nous l’Esprit de consolation.

Donne-nous de prendre au sérieux ta Parole,

d’y adhérer de tout notre cœur et d’être fidèles à ses appels,

surtout lorsque nous avons à nous tenir sous ta croix !

Que nous en fassions la fleur de nos pensées,

le miel de nos désirs, l’harmonie de nos chants.

Qu’avant tout nous cherchions à la vivre

en nous encourageant les uns les autres,

en nous pardonnant, en faisant le premier pas,

en n’excluant personne et nous mettant à la place d’autrui.

Alors ta Parole deviendra non seulement 

lumière qui éclaire nos vies,

mais force d’attraction qui rayonne dans le monde.

 

37.

Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme neige (Matth 28,3)

 

Depuis ce premier jour de semaine

où l’ange roula la pierre du tombeau,

le temps qui s’écoule inexorablement

est ressuscité.

En toi, Jésus, se trouvent déjà, par anticipation,

les énergies de l’avenir :

la création nouvelle sur laquelle

la morsure du temps n’a plus de prise.

Quand nous nous rassemblons à deux ou trois,

en ton nom, donne-nous, Jésus,

d’en reprendre conscience.

Tu es là, ressuscité,

avec la force et l’éclat de ta divinité.

Tu t’élances vers nos cœurs d’un pas agile

Pour nous encourager et nous envoyer

dans ce monde qui passe,

comme témoins de ce qui demeure

à jamais : ta vive charité.

 

38.

« Je demande que vous soyez enracinés et solidement établis dans l’amour » (Eph 3,17)

 

Jésus, arbre de vie,

Bois vert qui a été coupé,

Tu es ressuscité

Et sous ton ombrage,

Tu appelles chacun !

Viens et enracine-moi

Dans ton amour !

 

39.

« Persévérez dans la prière, veillez-y dans une attitude de reconnaissance » (Col 4,2)

 

Veiller avec confiance, sachant que toi, Père,

Tu contrôles la situation, malgré ceux qui s’agitent.

Veiller avec persévérance, sachant que toi, Jésus crucifié,

Tu partages tout avec nous, jusque dans nos abandons.

Veiller dans la prière, sachant que toi, Jésus ressuscité,

Tu vis parmi nous, manifestant ta grâce et ta vérité.

Veiller dans l’unité, sachant que toi, Esprit saint,

Tu suscites une communion d’âmes et de biens

Pour nous rendre proches des plus humbles.

Père, Fils et Saint Esprit, Dieu trois fois saint,

Fais de nous des veilleurs,

Les yeux grands ouverts,

Pour garder la communion de l’Eglise

Dont tu es la source et le sens !

 

40.

Va trouver mes frères ! (Jean 20,17)

 

Jésus, tu nous connais chacun et tous ensemble.

Tu connais mieux que quiconque notre « pauvrette Eglise ».

Nous venons à toi comme tes frères et sœurs,

puisque c’est ainsi que tu nous appelles.

Tu es notre grand frère et nous avons confiance

que tu vas plaider notre cause auprès de ton Père et le nôtre.

Nous, tes frères et tes sœurs qui ont mal tourné,

te disons : oui, sollicite-le de notre part !

Dis-lui que nous regrettons de lui avoir fait voir de toutes les couleurs !

Nous voulons maintenant revenir à son amour.

Nous croyons en sa miséricorde que tu es venue vivre parmi nous.

Tu nous l’a dit tant de fois :

tu es la miséricorde qui se penche sur notre misère.

Tu connais nos faiblesses, nos raideurs, nos accommodations.

Ce sont elles qui t’ont blessé.

Mais nous voulons répondre maintenant à tes appels répétés

de nous tourner vers toi, en nous détournant de nos idées convenues

où nous rétrécissons à notre mesure ta divinité.

Tu es mort pour nous.

Tu es ressuscité pour nous.

Tu nous donnes l’Esprit qui murmure en nous ta prière continuelle au Père.

Tu nous transformes en toi.

Tu construits ton Eglise à travers nos pauvretés.

Loué sois-tu !

 

41.

Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment plus que ceux-ci ? (Jean 21,15)

 

A l’aube tu m’as à nouveau demandé :

« M’aimes-tu ? »

Dans le silence j’ai laissé retentir ta question.

Tu sais que je t’aime parce que …

Tu es venu à moi alors que je m’égarais.

Tu as pénétré mon cœur sans le forcer.

Tu m’as lavé de mes fautes et j’ai crié de joie.

Tu as placé des anges sur ma route, sans lesquels je ne serais plus ici.

Tu as tracé de nouveaux chemins quand tout semblait bouché.

Tu m’as défendu quand j’étais attaqué.

Tu m’as fait membre de ton corps pour que je ne sois plus jamais seul.

Tu as traversé la nuit de la souffrance pour que mes nuits ne soient plus obscures.

Tu es ressuscité pour être toujours parmi nous.

Tu as versé ton Esprit avec abondance pour qu’une source jaillisse de moi.

Oui, pour toutes ces raisons je t’aime. Et pour bien d’autres encore !

 

Mais comment t’aimer maintenant ?

L’Esprit saint me pousse à te dire :

d’abord en te donnant du temps.

Aimer une personne c’est prendre du temps.

Et j’aimerais te donner le meilleur de mon temps.

Simplement être avec toi, me laisser rencontrer par toi,

transformer par toi, enseigner par toi.

T’écouter dans le silence du matin.

N’avoir que toi à l’esprit.

Puis donner du temps à ceux que tu mets sur mon chemin.

En commençant par les plus proches de mes prochains.

Te rencontrer en ceux dans lesquels tu m’attends :

« Sois le berger de mes brebis » !

 

42.

Voici la porte du Seigneur…la pierre d’angle…l’autel (Psaume 118,15-29)

 

Jésus, Messie mort et ressuscité pour nous,

tu es la porte de justice par laquelle on entre pour être accueilli par Dieu,

tu es la pierre d’angle sur laquelle on édifie une maison de prière pour tous les peuples,

tu es l’autel de la fête sur lequel on s’offre corps, âme et esprit.

Ô Jésus, Messie mort et ressuscité pour nous,

Ouvre-nous les portes ! Que nous passions toujours à travers ta justice !

Scelle-nous sur ta pierre d’angle ! Que nous ne construisions rien en dehors de toi !

Attache-nous sur ton autel ! Que nous nous donnions aux autres à ta suite !

 

43.

Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit (Luc 8,23)

 

Parce que tu es ressuscité,

Dieu devenu homme pour nous,

abandonné par tous sur une croix,

mais à jamais présent parmi nous,

participant à nos tempêtes,

traversant nos épreuves,

entrant dans nos enfers,

viens mettre la confiance

et chasse la peur !

Guéris nos blessures

et panse nos cœurs !

Etablis la paix

et réconcilie les ennemis !

Ôte la tristesse de nos yeux

et inonde-nous de ta joie !

 

44.

David lui-même le nomme Seigneur. D’où vient alors qu’il est son fils (Marc 12,37)

 

Si tu n’étais pas vrai Dieu, tu ne nous sauverais pas.

 Si tu n’étais pas vrai homme, tu ne nous toucherais pas.

Si tu n’étais pas fils de Dieu, tu ne nous unirais pas.

Si tu n’étais pas fils de David, tu ne nous rejoindrais pas.

Si tu n’étais pas seigneur, tu ne nous défendrais pas.

Si tu n’étais pas serviteur, tu ne nous montrerais pas l’exemple.

Si tu n’étais pas ressuscité, tu ne nous illuminerais pas.

Si tu n’étais pas abandonné, tu nous laisserais seuls.

Si tu n’étais pas tout puissant, tu ne nous fortifiais pas.

Si tu n’étais pas faible, tu ne compatirais pas.

Si tu n’étais pas éternel, tu ne nous ouvrirais pas le ciel.

Si tu n’étais pas mortel, tu ne nous vivifierais pas.

Si tu n’étais pas souverain, tu ne nous élèverais pas

Si tu n’étais pas humble, tu ne nous abaisserais pas.

Si tu n’étais pas parole, tu ne nous parlerais pas.

Si tu n’étais pas silence, tu ne nous écouterais pas.

A qui d’autre irions-nous, Jésus le Christ.

Tu es tout pour nous, car tu t’es fait rien par amour de nous !

 

45.

Parce que tu t’es incarné, je peux prendre un enfant par la main.

Parce que tu t’es abaissé, je peux renoncer à regarder les autres de haut.

Parce que tu nous as aimés, je peux être bienveillant.

Parce que tu t’es donné, je peux m’offrir en vivant sacrifice.

Parce que tu as pardonné, je peux renoncer à juger.

Parce que tu as été confiant jusqu’au bout, je peux mourir sans peur.

Parce que tu es ressuscité, je peux me relever après chaque échec.

Parce que tu sièges auprès du Père, je peux ne craindre aucune puissance.

Parce que tu reviendras au dernier jour, je peux découvrir un sens à l’histoire.

Parce que tu donnes l’Esprit sans mesure, je peux être guéri de toute blessure.

Parce que tu es vrai Dieu, je peux être vrai homme, vraie femme !

 

46.

« Convertissez-vous, car le Royaume de Dieu est proche » (Matthieu 4,17)

 

Seigneur, voici tes premières paroles à l’humanité.

Par elles tu nous dis que l’important est la transformation de notre cœur.

Tu attends cela de nous non seulement le premier jour, mais chaque jour.

Tu nous appelles à nous détourner d’une vie centrée sur nous-mêmes

pour nous tourner vers Dieu.

Car nous le reconnaissons : nous ne faisons pas le bien que nous voulons,

mais pratiquons le mal que nous ne voulons pas.

Qui nous délivrera de cette puissance du mal,

sinon Toi, le seul Saint mort pour nous en délivrer ?

Seigneur, nous croyons en toi.

Viens au secours de notre faible foi !

Nous croyons que ton Royaume est proche.

Tu es ressuscité, vivant parmi nous :

avec toi nous ne serons plus jamais seuls.

Tu nous a aimés jusqu’à l’extrême :

en toi nous pouvons aussi aimer.

Tu répands ton Esprit sans mesure :

Par lui nos cœurs sont transformés.

Dans ce moment de silence, viens nous redire à chacun personnellement :

« Convertis-toi, car le Royaume de Dieu est proche » !

 

47.

Une fois pour toutes (Hébreux 10,10)

 

Une fois pour toutes, tu t’es offert à Dieu,

en toi et par ton Esprit, je peux me donner à Lui.

Une pour toutes, tu as réalisé sa volonté,

en toi et par ton Esprit, je commence à la faire.

Une fois pour toutes, tu es mort pour nos fautes,

en toi et par ton Esprit, j’en suis déchargé.

Une fois pour toutes, tu as déchiré le voile,

en toi et par ton Esprit, je marche dans une voie nouvelle.

Une fois pour toutes, tu es ressuscité des morts,

en toi et par ton Esprit, je suis uni à ta vie.

Une fois pour toutes, tu es monté auprès de ton Père,

en toi et par ton Esprit, je regarde désormais en haut.

Une fois pour toutes, tu as répandu l’Esprit saint,

en toi et par ton Esprit, je l’invoque constamment.

 

48.

« Seigneur, toi qui sauves hommes et bêtes. Qu’elle est précieuse ta fidélité » (Psaume 36,7-10) … Romains 8,21

 

Seigneur, je sais ce que tu éprouvais

devant les malades et les handicapés,

les isolés et les endeuillés.

Tu as pleuré avec ceux qui pleurent,

tu as souffert avec ceux qui souffrent,

tu es mort avec ceux qui meurent.

Tu as partagé la douleur universelle,

tu as été troublé par la dureté du cœur humain.

Mais qu’y avait-il en toi quand tu voyais

l’agneau qu’on égorge,

la mouche qu’on écrase,

la fleur qui se fane ?

 

Toi, Dieu devenu homme,

tu es entré dans la vanité,

tu as participé à la futilité

tu as vécu l’abandon.

Donne-moi ton cœur

non seulement pour l’humanité,

mais aussi pour tout ce qui vit,

souffre et meurt !

 

Par ta résurrection,

tout est déjà ressuscité

en germe dans ton corps transfiguré.

J’attends ton jour

où tu recréeras tout.

Toi qui aimes et sauves

les hommes et les bêtes,

donnes-moi ton regard !

Unis-moi à toi,

et en toi,

à tous ceux que tu aimes !

 

49.

Que le Seigneur te bénisse et te garde… (Nombres 6,24ss)

 

Dans ta bénédiction tu nous fais grandir,

tu multiplies et fructifies,

tu nous gardes de tout mal,

Tu nous accordes ta faveur,

Tu nous nous délivres de l’oppression,

Tu pardonnes nos fautes,

Tu guéris nos corps et nos âmes,

Tu nous réconcilies les uns avec les autres,

Tu nous donnes ta paix,

Tu verses en nous tous tes bienfaits.

C’est pourquoi, nous venons à toi

et nous agenouillons devant toi,

reconnaissant que nous avons péché

en pensée et en paroles,

par action et par omission.

Nous te prions les uns pour les autres,

portés par la prière de toute l’Eglise,

te suppliant de nous pardonner nos fautes,

à cause de Jésus-Christ qui, pour nous,

les portées sur le bois de la croix

et qui, ressuscité, nous bénit.

 

50.

Seigneur, tes premières paroles ont été :

« Convertissez-vous car le Royaume de Dieu est proche » !

Cet appel nous avons besoin de l’entendre chaque jour,

nous voulons nous mettre à genoux devant toi

pour te demander d’avoir compassion de nous.

Redonne-nous, comme au premier jour, l’élan de l’épouse !

Allume dans nos cœurs le feu de l’Esprit, la passion de la Parole !

Qu’elle demeure en nous et nous transforme

afin que ce ne soient pas nos plans, nos idées et nos projets

que nous réalisons, mais les tiens !

Aide-nous à prendre du temps avec toi

pour t’écouter dans le jeûne et la prière.

Que nous discernions la voix de ton Esprit qui vit en nous,

cette voix douce et ferme trop souvent parasitée !

 

Toi qui promets d’être au milieu de nous,

que nous nous soumettions les uns aux autres dans l’amour

afin que nous percevions tes appels parmi nous !

Ouvre nos yeux les uns sur les autres

pour que nous te rencontrions dans nos frères et sœurs,

particulièrement les plus fragiles et démunis !

Et avant de participer au pain et au vin de ta présence,

que nous cherchions à vivre en paix les uns avec les autres,

et ne remettions pas à demain les nécessaires clarifications entre nous !

 

51.

Un seul corps, un seul Esprit (Ephésiens 4,1-7)

 

Tous ceux qui croient en toi,

Jésus, Seigneur ressuscité,

forment un seul Corps,

animés par un seul Esprit.

Tu es la TETE de ce corps.

Sans toi nous ne pouvons être unis.

C’est pourquoi nous revenir à toi

et te mettre en premier en tout.

 

Tu es la tête :

par ta BOUCHE, tu nous parles,

par tes OREILLES, tu écoutes nos prières,

par tes YEUX, tu vois nos gestes,

par ton NEZ, tu ressens notre sincérité.

 

Nous sommes ton CORPS.

Que nous soyons un seul CŒUR

en nous aimant les uns les autres !

Que nos MAINS servent les plus démunis

et leur apportent ta caresse !

Que nos PIEDS marchent à ton rythme

dans l’humilité, la douceur et la patience !

Ainsi ton unique Esprit nous animera

et nous serons ta vive présence

dans les tensions et les divisions de ce monde.

 

52.

Approchez-vous de Lui… (I Pierre 2,4)

En toi, fils bien aimé, nous sommes choisis et précieux

En toi, venu du Père, nous sommes appelés et envoyés

En toi, serviteur souffrant, nous sommes éprouvés et rejetés

En toi, ressuscité, nous sommes relevés et transformés,

En toi, fils de l’homme, nous sommes humanisés et pacifiés

En toi, notre frère, nous servons les plus petits de nos prochains

En toi, fils de David, nous sommes unis au peuple juif

En toi, grand prêtre, nous sommes pardonnés et réconciliés

En toi, prophète du très Haut, nous disons la vérité

En toi, roi des rois, nous exerçons une juste autorité

En toi, messie promis, nous sommes remplis de l’Esprit

En toi, eau vive, nous sommes baptisés et purifiés

En toi, pain de vie, nous sommes rassasiés et vivifiés

En toi, pierre angulaire, nous sommes édifiés et réunis

En toi, vainqueur de la mort, nous sommes délivrés de toute peur

En toi, présent parmi nous, nous ne sommes plus jamais seuls

 

53.

Monter à Jérusalem  

 

Tu marches avec nous, Seigneur,

quand nous nous attendons les uns les autres

et te servons dans nos frères et sœurs

dans lesquels tu nous souris.

Tu marches avec nous, Seigneur,

quand nous faisons mémoire de toi,

par les chemins de cette terre que tu as parcouru

sur lesquels tu nous fais signe.

Tu marches avec nous, Seigneur,

quand nous ouvrons tes évangiles

et te rencontrons dans ta Parole

par laquelle tu nous appelles.

 

Tu marches avec nous, Seigneur,

quand nous rompons le pain du pèlerin

et devenons ton corps, tes yeux et tes mains

par lesquels tu continues à agir parmi nous.

Tu marches avec nous, Seigneur,

quand nous visitons les Eglises de cette ville

et accueillons leurs joies et douleurs

auxquelles tu nous unis.

Tu marches avec nous, Seigneur,

quand nous reconnaissons dans le peuple juif,

celui que tu as appelé en premier

et sur lequel tu nous greffes.

Tu marches avec nous, Seigneur,

quand nous témoignons de ta joie à tous,

et découvrons en eux des signes de ta bonté

par lesquels tu nous réjouis.

 

53.

Va trouver mes frères (Jean 20,17)

 

Par ta résurrection, Jésus,

tu fais de nous des frères et des sœurs.

Tu es au milieu de nous

et tu nous prends par la main

pour nous conduire vers ton Père.

Alors pourquoi avons-nous tant de peine

à vivre ensemble dans ton amour ?

Pourquoi tant de tensions

et de manques d’égard dans ton Eglise ?

Seigneur, apprends-nous le sens

de ces petits mot : « frères et sœurs »

Enseigne-nous l’esprit de ta famille !

Rends-nous davantage conscients

de ta vive présence parmi nous :

foyer incandescent,

perle de grand prix,

trésor caché,

Royaume de Dieu !

 

54.

Au soir de Pâques (Jean 20,19-23)

 

Par ta résurrection, tu chasses la peur et apportes la confiance.

Verses en nous l’amour dont tu es aimé

et vivifies-nous par ta Parole !

Par ta résurrection tu chasses la colère et apportes le pardon.

Guéris nos cœurs blessés par le pardon que tu as donné

et donnes-nous d’aimer nos ennemis !

Par ta résurrection tu chasses la tristesse et apportes la joie.

Sois parmi nous quand nous nous réunissons en ton nom

et donnes-nous de chercher ton unité !

Par ra résurrection tu chasses le défaitisme et apporte l’élan de l’Esprit.

Baptises-nous chaque jour dans ton Esprit

et donnes-nous de marcher vers toi, en communion !

 

55.

Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure ! (Mat 25,13)

 

Tu viens dans la beauté de ce monde

et dans la bonté des hommes.

Tu viens dans ta Parole écoutée

et dans l’instant vécu en toi.   

Tu viens dans la douleur inattendue

et dans le mendiant sur nos chemins.

Tu viens parmi les amants de ton nom

et dans la paix et la joie de ton peuple.

Tu viens dans le pain et le vin partagés

et dans l’accord de nos prières.

Tu viens et ton Esprit crée du nouveau 

comme tu as visité tes saints témoins.  

Tu viens et avec toute l’Eglise,

tu nous appelles à la vigilance :

« Veillez car vous ne savez ni le jour ni l’heure ! »

 

56.

« La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes a été révélée » (Tite 2,11-15)

 

Tu es venu, tu viens, tu reviendras…

Tu es venu, le cœur doux et humble

introduisant parmi nous

sobriété, justice et piété,

en aimant jusqu’à l’extrême. 

Tu viens maintenant

transformer nos cœurs

Par l’Esprit saint

tu nous appelles à la conversion,

tu nous renouvelles

et nous rends participants

à ton style de vie.

Tu reviendras restaurer

toutes choses,

Israël et les nations.

Unir l’humanité

en un seul cœur,

une seule louange,

un seul regard vers Toi.

 

57.

« Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » (Luc 6,6-11)

 

Mon repos est en toi, Père.

Avant la création de tout

tu connaissais tout de moi.

Mon repos est dans ta Parole.

L’accueillir et la vivre

sont ma source d’énergie.

Mon repos est dans ta volonté.

En faire ma nourriture

m’établit sur le roc.

Mon repos est en toi, Jésus.

Faire tout pour toi et en toi

qui est doux et humble de cœur.

Mon repos est dans ce prochain

que tu mets sur mon chemin.

Que je discerne en lui ton image !

Mon repos est dans ton commandement

que tu appelles nouveau, ton testament :

nous aimer les uns les autres en toi.

Mon repos en toi, ô Ressuscité.

Se réunir en ton nom

attire ta paix et ta joie.

Mon repos est dans ton repas.

Partager ton pain et ton vin

introduit le ciel et la terre parmi nous.

Mon repos est dans l’accord de nos cœurs.

Répondre à ta prière pour l’unité

nous fait tressaillir d’allégresse.

Mon repos est en toi, Esprit saint.

Ton souffle m’anime

et m’envoie sur le chemin de Jésus.

Mon repos est d’imiter Marie.

Par toi, elle est restée debout

alors qu’une épée la transperçait.

Mon repos est fragile.

Toujours à reprendre ici-bas,

il ne sera parfait qu’au dernier jour.

 

58.

Confiance

 

Fais-nous comprendre ta confiance, Jésus,

celle que tu mettais dans ton Père,

durant les jours de ton passage parmi nous !

Tout commence par cette confiance

qui refuse la violence et la malhonnêteté,

les compromis et les manigances.

Sans elle rien ne grandit pour ton Royaume.

Avec elle, rayonnent la joie, la simplicité et la miséricorde.

Donne-nous de nous y attacher envers et contre tout,

de la rechercher quand nous nous en sommes éloignés

et de la partager afin que beaucoup la reçoivent !

 

59.

« Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception ». (Luc 2,21)

 

Jésus, ton saint nom est magnifique.

Tu es « le Seigneur qui sauve ».

En ce premier jour de l’an,

Premier mouvement de mon coeur,

Premier élan de mon esprit,

Premier mot sur mes lèvres.

Jésus, ton nom dit l’amour de Dieu pour notre monde.

Jésus, ton nom contient toutes ses Paroles de vie.

Jésus, ton nom appelle à vivre le Bien, le Vrai, le Beau.

Jésus, je dirai ton nom jusqu’à en mourir.

Jésus, je ne tairai pas ton nom devant les hommes.

Jésus, je chanterai ton nom avec ceux qui l’aiment.

Jésus, vivant parmi ceux qui se réunissent en ton nom.

Jésus, présent dans le pain et le vin partagés en ton nom,

Jésus, seul nom capable de nous unir en Dieu.

Jésus, sans l’Esprit Saint, nul ne peut aimer ton nom.

Jésus, sans Marie, nul ne peut comprendre ton nom.

Jésus, sans l’Eglise, nul ne peut connaître ton nom.

 

60.

Depuis ta résurrection tu vis et agis parmi nous

et tu viens à nous de tant de manières.

Dans ta Parole, je t’ai entendu.

Dans la louange de ton Eglise, je t’ai adoré.

Dans mes frères et sœurs, je t’ai servi.

Mais dans les temps d’épreuve et d’abandon,

où es-tu Seigneur ?

Dans les jours mauvais,

où te caches-tu ?

Ouvre mes yeux pour que je t’aime

et te rencontre en toutes choses,

Toi qui participes à tout ce que nous vivons !

 

61

Rameaux  

Tu es entré dans Jérusalem assis sur ânon.

Ce geste nous appelle au service et la simplicité

à la communion et à la célébration.

Aujourd’hui tu entres dans nos vies

quand nous te servons dans nos frères et sœurs.

Donne-nous de te découvrir en chacun !

Aujourd’hui tu parles à nos cœurs

quand nous vivons dans ta simplicité.

Donne-nous de pratiquer ton style de vie !

Aujourd’hui tu t’infiltres parmi nous

quand nous nous réunissons en ton nom.

Donne-nous de vivre les uns pour les autres !

Aujourd’hui tu nous unis à toi et au Père

quand nous prenons ensemble ton repas.

Donne-nous de te célébrer avec joie autour de ta table !

 

Faisons un instant de silence pour nous demander :

  • T’avons-nous servi dans prochains ?
  • Avons-nous pratiqué ta simplicité ?
  • Avons-nous recherché la communion ?
  • T’avons-nous célébré avant toutes choses ?

Seigneur, nous avons besoin que tu nous remettes sur ton chemin :

Viens et pardonne !

Viens et libère !

Viens et transforme !

Donne-nous ton Esprit de service et de simplicité !

Verse en nous ton Esprit de communion et de célébration !

 

62.

« Il se retourna et fixa son regard sur lui » (Luc 22,54-65).

 

Jésus, tendre Sauveur,

Avec bonté tu me regardes.

Dès le matin tu suis chacun de mes pas,

tu connais chaque battement de mon cœur,

tu te réjouis quand je me tourne vers toi,

tu m’appelles quand je m’égare.

A ma table tu t’assieds.

Dans mes travaux tu me soutiens.

Dans mon sommeil tu me visites.

Tu me précèdes et m’accompagnes,

tu me pousses en avant et m’encourage.

 

Jésus, tendre Sauveur,

Je cherche ta face, le jour et la nuit.

Je cherche ta voix dans ta Parole,

Je cherche ton sourire autour de ta Table,

Je cherche ta bonté à travers mon prochain,

Je cherche ta lumière parmi ton peuple.

Montre-moi ta face !

Ne me rejette pas loin de toi,

mais accueille-moi tel que je suis

et transforme-moi tel que tu me veux !

Conduis-moi vers toi

en me donnant ce qui me mène à toi !

 

63.

Ils retournèrent à Jérusalem, pleins de joie (Luc 24,52)

 

Tu es venu apporter la joie du ciel,

O Jésus, ma joie.

Que ta joie demeure au fond de moi

à travers les épreuves de la vie !

Tu es venu apporter le feu du ciel,

O Jésus, mon feu.

Que ton feu embrase mon cœur

et consume ce qui n’est pas de toi !

Tu es venu apporter la lumière du ciel.

O Jésus, ma lumière.

Que ta lumière fasse briller mon visage

et éclaire mes ténèbres !

Tu es venu apporter la loi du ciel.

O Jésus, ma loi.

Que ta loi nouvelle de l’amour réciproque

fasse reculer la haine et l’indifférence !

 

 64.

Il faut que le Fils de l’Homme soit élevé (Jean 13,15)

 

Je me tourne vers toi, Parole faite chair.

Déjà maintenant tu lèves le voile

sur le mystère de Dieu et de ma destinée.

Je me tourne vers toi, Jésus abandonné.

Déjà maintenant tu prends sur toi le jugement

contre toute injustice et impiété, au dernier jour.

Je me tourne vers toi, Seigneur ressuscité.

Déjà maintenant tu anticipes la création nouvelle

quand Dieu la glorifiera et sera tout en tous.

Je me tourne vers toi, Messie rempli de l’Esprit.

Déjà maintenant tu animes ton corps, l’Eglise,

dans l’attente que ton Esprit soit répandu sur tous.

 

65.

« Nous voulons voir Jésus » (Jean 1,12,21)

 

Nous voulons te voir, Jésus,

Montre-nous ton visage !

Nous voulons t’écouter, Jésus,

Fais-nous entendre ta voix !

Nous voulons te toucher, Jésus,

Viens-nous prendre par la main !

Nous voulons te ressentir, Jésus,

Pénètre notre être tout entier !

Comment aujourd’hui te voir et t’entendre,

te toucher et te ressentir ?

Tu utilises tant de moyens

pour nous rejoindre

parce que tu nous aimes

et désires vivre parmi nous.

Mais avant tout, tu nous utilises,

nous les membres de ton Corps :

nous sommes tes yeux et tes oreilles,

tes mains et ton cœur !

 

66.

Il les appela…pour être avec lui.. et les envoya (Marc 3,13-15)

 

Seigneur,

Chaque matin, appelle-nous à monter sur ta montagne !

Ta parole, merveilleuse rosée nous rafraîchit.

Que nous la recevions avec foi

et la vivions avec persévérance !

Appelle-nous pour être avec toi,

prendre du temps avec toi, gratuitement,

nous laisser laver les pieds par toi !

Appelle-nous aussi pour être les uns avec les autres !

En toi nous nous appartenons 

pour vivre ton commandement nouveau

et nous laver réciproquement les pieds.

Donne-nous d’ouvrir notre cœur avec confiance,

de partager nos joies et tristesses,

de rendre grâces pour ton œuvre dans nos vies

et d’avancer épaules contre épaules !

Toi le Ressuscité, tu es parmi nous,

maintenant et à jamais.

Quand nous partageons ton pain et ton vin,

tu nous introduis dans le sein du Père.

Appelles-nous et envoies-nous !

Tu allumes en nous le feu de ton amour.

Que nous ne confisquions pas ta lumière

mais que nous la fassions luire

partout où tu nous envoies !

 

Envoie-nous surtout là où on t’oublie.

où l’humanité se révolte,

où l’Eglise s’endort,

où les familles se divisent,

où les étrangers sont exclus,

où les malades désespèrent,

où les prisonniers crient,

où les enfants sont oubliés,

où la nature est défigurée,

où le mépris blesse,

où la justice est piétinée.

 

Viens, Esprit saint,

appelle-nous sans cesse

à mettre ta Parole en premier

et à tout vivre en elle !

Réunis-nous à Jésus,

et les uns aux autres !

Formes le Christ en nous 

et envoies-nous ensemble !

 

67.

«Pars vite d’ici, mon amour, et leste comme une gazelle ou un jeune cerf, rends-toi sur les monts parfumés.» Cantique 8:14

 

Comment t’attirer à nous,

ô Ressuscité ?

Tu es leste et agile

comme un jeune cerf.

Et tu connais les chemins

vers nos cœurs.

Tu es libre et personne

ne peut mettre la main sur toi.

Comment te suivre ?

Tu passes parmi nous,

et continues ton chemin.

Tu nous appelles

à sortir de nos conforts

et à te suivre

là où tu nous attends :

dans le gémissement de ta création

et le pain et vin partagés,

dans la louange de nos prières

et  l’union de nos cœurs.

C’est là que nous te rencontrons.

Mais lorsque tu te laisses trouver,

tu es déjà ailleurs, comme le cerf

bondissant sur les monts parfumés.

 

68.

Nous avons tous reçu de sa plénitude et grâce sur grâce (Jean 1,15)

 

Torrents d’amour,

flots de vie,

Rivières de lumière,

Courants de grâce.

Je t’accueille en moi

et te laisse me traverser.

Je m’expose à toi

comme au soleil.

 

Fleuve ininterrompu,

va et vient continuel

entre le Père et le Fils

dans la communion de l’Esprit.

 

Alors j’annule en moi

tout repliement

et fais taire tout orgueil.

Je regarde à toi, Jésus ressuscité

de qui jaillit toute vie par ta croix

et je m’ouvre à ce prochain

que tu appelles

à aimer comme moi-même. 

 

69.

Si vous ne changez et ne devenez comme les enfants, non, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux (Math 18,3)

 

Tu nous appelles à changer en devenant comme les enfants,

et à nous faire petits comme eux.

Nous le désirons.

Mais regarde comme notre orgueil et notre vanité nous ligotent !

Chaque jour nous avons besoin de ta grâce qui fait le premier pas.

Chaque jour nous nous tournons vers toi pour tout recevoir de toi.

Chaque jour nous avons à lutter le beau combat de la foi.

Chaque jour nous avons à prendre soin les uns des autres.

Chaque jour nous avons à mettre les enfants au milieu de nous.

Qui d’autre que toi peut nous changer ?

Toi, Jésus que nous rencontrons en eux,

toi qui se mêle à nous quand nous les accueillons.

 

70.

S’ils se taisent les pierres crieront 

Comment pourrions-nous nous taire

après tout ce que tu as fait pour nous ?

Toi en qui nous avons été créés,

toi qui es devenu homme pour notre salut,

toi qui as traversé nos vallées obscures

toi qui as pris sur toi nos blessures,

toi qui es ressuscité pour nous vivifier,

toi qui as versé sur l’Église l’Esprit de vérité.

 

Comment pourrions-nous nous taire

après tout ce que tu as fait en nous ?

Toi qui nous appelles à te suivre,

toi qui nous donnes la foi et la repentance,

toi qui nous renouvelles par ton pardon,

toi qui nous dis heureux par tes béatitudes,

toi qui libères nos vies par l’Esprit,

toi qui réalises tant de miracles de lumière.

 

Comment pourrions-nous nous taire

après tout ce que tu as fait parmi nous ?

Toi qui te manifestes à travers notre accueil réciproque.

toi qui exauces nos prières dites en symphonie,

toi qui nous éclaires sur les choix à faire,

toi qui nous conduits sur les chemins caillouteux,

toi qui rayonnes à travers notre communion,

toi qui nous fais sentir ta force et ta douceur.

Seigneur,

que ta louange soit sans cesse sur nos lèvres !

Que notre cœur se donne tout à toi et ne se replie pas !

S’il se ferme, qu’il se redonne à toi tout de suite !


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