Martin Hoegger

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Focolari

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Camp vacances. Focolari Une rencontre d'été des Focolari

 J'ai rencontré  le mouvement des Focolari à Iassi (Roumanie) dans le cadre d'une consultation du Conseil oecuménique sur la spiritualité, en 1994. Lors d'une présentation de la spiritualité de ce mouvement, j'ai été frappé par une grande proximité entre l'expérience de la lectio divina vécue dans l'Ecole de la Parole en Suisse romande, que j'avais la charge de présenter, et la démarche de la Parole de Vie vécue par le mouvement.

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Perles du coeur

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perles.mainLes "perles du coeur". Méditer et prier avec des perles et des couleurs. J'ai développé 12 petites perles pour entrer dans la présence de Dieu: perles de la confiance, des blessures, de la lumière, du chemin et de l'écoute. 

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Jeûner dans un groupe durant le temps de carême.

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Jeûner dans un groupe durant le temps de Carême.

« La foi de l’un lui permet de manger de tout, tandis que l’autre, par faiblesse, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l’a accueilli ».

Ce texte de la lettre aux Romains (14,2) indique bien dans quel esprit se vit le jeûne durant le temps de carême.  Il invite à une démarche de conviction, de liberté, de non-jugement et de fraternité. Tous les ingrédients de ce « jeûne que Dieu préfère », dont parle le prophète. (Esaïe 58)

Le groupe de notre région (Nord-ouest Lausannois) existe depuis plus de 15 ans. L’année dernière 15 personnes y ont participé, de diverses provenances spirituelles. En 2016 nous vivrons une nouvelle étape du 5 au 11 mars. Si la démarche vous intéresse, vous y êtes le (la) bienvenu(e).

Monique s’émerveille de sa découverte : « Nous avons eu le bonheur de pouvoir suivre ce jeûne en famille. Plus de soucis d’achats, de repas à préparer, donc du temps béni pour nous retrouver avec des amis pour prier, chanter, partager, lire la Parole et  nous balader…». Quelques jeûneurs ont déjà une longue expérience, mais « à chaque fois, c’est une nouvelle aventure. Un jeûne ne ressemble jamais à celui de l’année précédente. C’est un événement qui n’est jamais acquis et il demande toujours un effort », confie Françoise.

Pour les débutants, plusieurs obstacles sont à surmonter : l’incompréhension dans l’entourage et des fausses idées sur le jeûne : « La première fois que Martin m’a dit qu’il jeûnait pendant une semaine, je n’ai pas voulu le croire et je lui ai dit tout de go : tu es complètement fou ! Mais après quelques explications, je me suis lancée dans cette expérience, qui je l’avoue m’a surprise en bien ! J’ai réalisé l’importance de vivre ce jeûne communautairement et d’avoir ainsi le soutien de toute l’équipe. J'ai l'impression aussi que chaque année ce temps de jeûne me permet de prendre du temps pour ma relation avec Dieu et qu'elle s'approfondit de fois en fois. Cette année, je le vis mieux que l'année dernière et j'en suis reconnaissante », se souvient Chantal, mon épouse.

Le jeûne est une démarche très complète. J’identifie cinq aspect :

  • corporel : la dimension diététique,
  • relationnel : le jeûne est communautaire. Dans notre groupe nous vivons les qualités de l’accueil, de la reconnaissance de l’autre et du non-jugement
  • solidarité : soutenir un projet d’entraide avec l’argent économisé sur la nourriture
  • vertical : Le jeûne libère du temps pour la prière et nous prépare à Pâques, à une rencontre plus profonde avec le Ressuscité, proche de chacun,
  • enseignement : Pourquoi jeûner ? Nous allons acquérir quelques connaissances pratiques (médicales), bibliques et spirituelle

Une chose essentielle est de beaucoup marcher chaque jour. Chaque année le groupe se retrouve sur des sentiers forestiers. Le jeûne est une sorte de pèlerinage, avec ses hauts et ses bas, ses vallées obscures et ses oasis.  

« Mon âme loue la grandeur du Seigneur ». Le meilleur fruit de ce jeûne est de faire grandir sa présence en nous et entre nous, susciter davantage de paix et d’unité. Imaginez la révolution si toute la Suisse se mettait à vivre un jeûne d’une semaine ! Ces groupes de jeûneurs (une cinquantaine en Suisse romande) sont un levain dans la pâte.

Martin Hoegger

La prochaine semaine de jeûne du carême aura lieu du 5 au 11 mars 2016 (Rencontres entre 19h et 20h à Cheseaux, Foyer S. Nicolas).

Renseignements et inscription auprès de Katrin Fabbri,  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – 079 332 38 09 

Accompagnement spirituel par Martin Hoegger (021 331 57 49)

"A l'écoute de Dieu" Libérer un espace et un temps pour Dieu.

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Ponts de Martel, 8 février 2015.

Personne n'allume une lampe pour la couvrir d'un vase ou la mettre sous un lit, mais il la met sur un support, afin que ceux qui entrent voient la lumière.

Il n'y a en effet rien de caché qui ne doive être mis en lumière, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour.

Faites donc bien attention à la manière dont vous écoutez, car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on enlèvera même ce qu'il croit avoir. »

La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas l'approcher à cause de la foule.

On lui dit: «Ta mère et tes frères sont dehors et ils désirent te voir. »

Mais il répondit: «Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique ». (Luc 8,16-21)

 

Introduction

Le chapitre 8 de l’Evangile de Luc est une sorte de petit traité narratif sur l’écoute.

Il commence par mentionner les disciples les plus proches de Jésus : les douze apôtres, ainsi que plusieurs femmes dont trois sont nommées : Marie de Magdala, Jeanne et Suzanne.

Il est remarquable que Luc inclut ainsi les femmes dans le cercle des disciples les plus familiers de Jésus. Elles font partie de sa famille spirituelle, dans la mesure où, elles aussi, se mettent à l’écoute du Maître.

Puis Jésus raconte la Parabole du Semeur, qui insiste plusieurs fois sur l’importance de l’écoute de la Parole de Dieu : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende » ! (v. 8). A la fin de la parabole, ceux qui portent du fruit sont « ceux qui entendent la parole dans un cœur loyal et bon, qui la retiennent et portent du fruit à force de persévérance ». (v. 15).

Le passage qui viens d’être lu appelle à deux reprises à l’écoute : « Faites donc attention à la manière dont vous écoutez » (v. 18) et il se conclut par cette affirmation étonnante : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique » (v. 21).

« Donne-moi un cœur qui écoute ! »

Cette prière de Dieu à Salomon est pour moi une des plus belles prières.

Mais comment écoutons-nous ?  Comment libérer un espace et un temps pour Dieu ?

Aujourd’hui, notre vie risque la fragmentation. Les nouveaux moyens de communication sont si puissants qu’ils peuvent nous disperser si nous ne sommes pas vigilants.

Par exemple, comment commençons-nous nos journées, au moment du réveil ? En écoutant la radio, en lisant le journal, en regardant la télévision, en consultant les e-mails ou Facebook ? Or nous le savons, ces médias nous annoncent plutôt des mauvaises nouvelles.

Si nous ne luttons pas contre cette fragmentation, notre vie spirituelle court à sa ruine, le feu de l’Esprit risque de s’éteindre en nous.

Le moyen de lutter contre cela est de retrouver un cœur qui écoute. Pour nourrir notre vie spirituelle, n’est-il pas préférable de commencer la journée en lisant l’Evangile, la « Bonne Nouvelle ».

Mais comment renouveler notre écoute de la Parole de Dieu pratiquement ? J’aimerais vous parler de la Lectio divina !

La Lectio divina 

…Ou « lecture divine ». Divine de deux manières. D’abord parce que l’objet de notre lecture est un texte à travers lequel Dieu veut nous parler. Mais divine aussi dans son aspect subjectif : le but de la lecture est de susciter en nous l’écoute même de Jésus, poru devenir, comme lui, un « disciple qui écoute » (Esaïe 42).

C’est une démarche très ancienne, qui aujourd’hui retrouve une actualité étonnante. Le premier à utiliser cette expression fut Origène. Elle est au cœur de la règle de Saint Benoît, qui commence par l’invitation à écouter l’Evangile. La réforme protestante a aussi de belles pages sur le lectio divina. L’Eglise catholique l’a redécouverte avec le concile de Vatican II. Aujourd’hui elle est de plus en plus pratiquée, dans toutes les Eglises, même dans les Eglises évangéliques et pentecôtistes.

Comment vivre, en pratique, une lectio divina ?

Seul ou en groupe ?

J’essaye chaque jour de prendre un temps de lectio divina (mais je n’y arrive pas toujours), durant environ 45 minutes. Je la vis aussi en couple (environ deux fois par semaine) ; avec le temps ce moment est devenu l’axe spirituel de notre vie conjugale : le moment où à la lumière de l’Evangile, nous pouvons relire notre vie.

Je pratique encore la lectio divina dans des groupes. Certains se réunissent chaque mois, comme celui que j’anime dans le cadre de l’Ecole de la Parole en Suisse romande ; d’autres sont plus occasionnels, comme lors d’une retraite. Je constate qu’il y a une sorte de va et vient entre la lecture solitaire et la lecture communautaire. Vivre ensemble une lectio – cela fait plus de 20 ans que je la pratique ainsi – m’encourage toujours à persévérer dans ma lecture personnelle, car c’est à chaque fois une expérience qui allume en moi un feu.

Les étapes de la lectio divina

Il y a 36 manières de la faire. Mais il y a certaines constantes. Je les vois dans ces cinq étapes (en latin ) : preparatio – lectio – meditatio – oratio – communicatio. Prenons-les l'une après l'autre.

a.    La préparation (preparatio)

La préparation consiste essentiellement en une invocation de l'Esprit saint. Cet Esprit qui a inspiré les Ecritures, nous lui demandons de venir nous éclairer. Je commence donc chaque lectio par une invocation, qui prédispose à lire la Parole d'un cœur libre. Car il est celui qui crée, libère et sanctifie. L'Esprit Saint qui est « la chose bonne » que le Père promet à ses enfants (Le 11,13). C'est sa lumière, qui nous donne de discerner le Verbe dans l'Ecriture.

b.    La lecture (lectio)

Il s'agit ensuite de lire et relire à plusieurs reprises le texte. Pour cela il ne faut pas que le texte soit trop long. Un texte trop long risque de nous fatiguer. Si une liste de lecture propose une longue péricope, on peut en sélectionner une partie. Dans le temps de lecture, l'important est le silence. Quand je vis la lectio dans un groupe, je propose deux ou trois temps de silence absolu de 5-10 minutes. Le silence est un des outils les plus importants dans la lectio divina. Il est le signe que nous sommes là non seulement pour écouter, mais pour avoir un contact actif avec le texte, en l'analysant, en le mémorisant et en le reliant avec notre vie.

L'important est avoir un contact actif avec le texte, d'entrer personnellement dans le texte, de lutter avec lui, comme Jacob avec l'ange. Il ne faut surtout pas, à ce stade, ouvrir un commentaire ou se laisser distraire par des notes. On profitera d'autant mieux des commentaires –anciens ou modernes – après être entré personnellement dans le texte.

c.     La méditation (meditatio)

Après un certain temps, un verset, une phrase, un mot semblent se dégager. Je le reçois alors comme le véhicule à travers lequel l'Esprit saint désire se communiquer à moi. Je répète ensuite intérieurement le verset ou les mots, jusqu'à ce qu'une idée, une image prenne forme.

Les Pères de l'Eglise parlent de cet exercice de répétition comme une sorte de « rumination » [1], pour indiquer que la Parole doit être assimilée, mangée, digérée, comme Ezéchiel devait le faire: « Fils d'Homme, prends ce livre ! ... Mange-le ! ... Il deviendra du miel dans ta bouche... Ezéchiel, ouvre ton cœur et tes oreilles à mes paroles et retiens-les bien ! » (Ez 3,1-10).

Dans le temps de lecture, je me demande ce que dit le texte ; dans le temps de méditation, ce qu'il me dit à moi aujourd'hui, dans ma vie, dans l'Eglise, dans le monde. C'est le moment où je me demande comment le texte me rejoint. Mais pour lire sa vie à la lumière de l'Evangile, il faut aussi écouter l'Esprit saint qui vit en moi. « Il demeure auprès de vous et il est en vous », dit Jésus à son sujet. (Jean 14,17)

Le philosophe juif Franz Rosenzweig (mort en 1929) écrivait à ce sujet : « Pour apprendre ce qui se trouve dans la Bible, il faut deux choses : écouter ce qu'elle dit, et prêter l'oreille au battement du cœur humain. La Bible et le cœur disent la même chose ».

d.    La prière (oratio)

Durant ce moment, je réponds au Christ, qui me parle à travers le texte. Je puise dans les mots de la Bible, les mots de la prière. La lectio me fait découvrir que notre prière n'est qu'une réponse à ce que Dieu nous a déjà dit dans sa Parole. Augustin parle de ce mouvement quand il écrit : «Quand tu écoutes, Dieu te parle; quand tu pries, tu parles à Dieu.[2] ». Il dit encore : "Cherche à ne rien dire sans lui et lui ne te dira rien sans toi". Ce qui veut dire qu'il faut prier avec les mots du texte biblique. Une belle image pour exprimer cette pratique de la prière biblique se trouve dans un écrit anonyme du Moyen-Age : «L'Ecriture est le puits de Jacob d'où l'on extrait les eaux que l'on répand ensuite en oraison.[3] »

Parler au Christ avec Ses propres paroles, c'est le premier fruit de la lectio divina. Une des plus belles prières est le Cantique de Marie, qui est une tapisserie de versets bibliques de l'Ancien Testament animés par le souffle de l'Esprit qui l'a visitée (Luc 1,46-55). L'Evangile de Luc nous présente d'ailleurs Marie comme celle qui « médite profondément les paroles dans son cœur ». (Luc 2,19) Elle est en quelque sorte le modèle de la lectio divina.

A la fin de chaque lectio, j'écris une prière. Cela me permet de garder une trace du chemin parcouru. Dans la lectio vécue en groupe, chacun est invité, s'il le désire, à la partager avec les autres. A ce sujet, un texte de la Réforme dit : « Il est bon de mettre ses idées par écrit pour les comparer à ce qui viendra ensuite. Car dans la voie de Dieu, sans cesse il faut combattre, et en outre, la mémoire étant faible, il nous est bon d'avoir, à l'occasion, quelque chose en réserve. Grâce à cet exercice, nos cœurs deviennent un arsenal pour Dieu, le Seigneur, où sont cachées les armes spirituelles à utiliser contre les attaques insidieuses du diable.[4]»

e.    La communication (communicatio)

L'étape suivante est le partage de ce que nous avons vécu durant la lectio. Dans la vie spirituelle, il est important de ne pas garder pour soi ce que nous avons reçu. On le voit de manière évidente avec le récit de l'Annonciation suivi par la Visitation. Que fait Marie après avoir été visitée par l'Ange qui lui annonce la grande nouvelle de la visite de l'Esprit ? Elle se rend en hâte chez sa cousine Elisabeth pour lui communiquer cela. Il nous faut aussi apprendre à communiquer. Cela se fait de manière très naturelle dans les groupes de lectio divina. Les deux ou trois de temps de silence d'environ 10 minutes encouragent même les plus timides à partager ce qu'ils ont découvert, à parler en « Je ».

Or que vit-on en partageant notre vie spirituelle ? Non seulement on communique la vie et on encourage les autres, mais en retour on reçoit aussi une grâce. La vie que l'on fait circuler en osant le partage et le témoignage nous fortifie et attise le feu de l'Esprit. De cette manière on construit aussi des relations profondes au-delà de tout clivage. Par la lectio divina, j'ai aujourd'hui des amis dans toutes les Eglises.

 

Une lecture centrée sur le Christ. 

a. La Lectio divina est une lecture centrée sur le Christ, qu'il faut chercher dans toutes Ecritures : « La lectio divina consiste donc en ceci : chercher le Christ, "lui que je cherche dans les livres", comme l'écrit Augustin ; elle signifie "consommer mystérieusement la Parole rompue", selon Origène, et encore "consommer l'agneau pascal", comme le dit Grégoire de Naziance. »

b. Dans chaque passage de l'Ecriture se cache le « Verbe », le Christ, et il est celui qui accomplit toutes les Ecritures en aimant Dieu de tout son cœur et son prochain comme lui-même. Et cela au plus haut point sur la Croix, où Jésus vit toutes les Paroles de Dieu. Il faut donc chercher un lien dans chaque passage avec l'amour vécu par le Christ. Je pratique cela depuis tant d'années et j'ai fait la lectio sur tous les genres de textes bibliques : je témoigne que chaque Parole est Amour. Elle a un lien avec l'Amour vécu et révélé par Jésus-Christ.

Une prière

Et voici une prière, que j'ai écrite après avoir fait une lectio divina sur le texte de Luc 8, qui peut nous aider à nous mettre dans un état d'esprit favorable pour méditer la Parole.

Seigneur, aujourd'hui, tu nous redis personnellement :
« Faites attention à la manière dont vous écoutez » ? (Luc 8,18)
Tu mets le doigt sur notre tendance à accumuler les informations,
A laisser noyer ta Parole dans un océan de nouvelles,
A ne plus trouver le temps du silence et nous asseoir devant toi
pour méditer et prier ta Parole.
Oui, Seigneur, nous avons besoin d'être renouvelés dans notre écoute.
Consacre-nous à prendre au sérieux ta Parole et à te mettre au cœur de celle-ci.
Toi qui a vécu chaque Parole en restant toujours dans la miséricorde,
Montre-nous les dimensions de ta miséricorde
Et verse en nous ton Esprit afin qu'il nous donne la force de la vivre.

Quelques ressources 


- L'Ecole de la Parole en Suisse romande publie chaque année un livret pour vivre des lectio divina en groupes ou dans des assemblées plus grandes : 

- Depuis 15 ans, je pratique la «Parole de Vie », qui consiste à garder à l'esprit et vivre un verset de la Bible durant tout un mois. C'est une sorte de lectio divina prolongée, qui permet de se concentrer sur une parole, de la ruminer, la mémoriser. J'encourage les musiciens à la mettre en musique, les peintres à la représenter, les poètes à la chanter, etc... Une fois par mois je la partage dans un groupe. Je l'utilise aussi dans la prédication et l'accompagnement spirituel et dans d'autres activités de la paroisse, comme par exemple dans le catéchisme. Je donne aux jeunes une petite carte avec la parole du mois. Cela me donne une grande grâce d'intégration de toutes mes activités dans la lumière de la Parole. Voir ici. 

- Le site que j'anime propose plusieurs ressources et réflexions sur la lectio divina 

 

Le rêve et la vie spirituelle

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Reve vie spirituelleUne soirée a rassemblé des représentants de diverses religions à l’Arzillier sur ce thème original : le rêve et la vie spirituelle. Ils étaient invités à l’explorer par diverses approches : le rêve dans nos écrits fondateurs et traditions, quelques « rêveurs ». 

Lire la suite : Le rêve et la vie spirituelle

Pèlerinages

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compostelle

 Les vieux chemins de pèlerinage en Europe sont de nouveau parcourus par la foule de pèlerins. et même les protestants y marchent! Le pèlerinage à pied : « quelque chose qui marche » aujourd’hui !

Lire la suite : Pèlerinages

Spiritualité oecuménique

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L'unité ne se réduit pas à l'unité ecclésiastique dans la doctrine, le culte et l'organisation ; elle est avant tout communion vitale dans le Christ. Un des pionniers du mouvement œcuménique, Charles-Henri Brent, évêque épiscopalien et président de la première conférence de Foi et Constitution, à Lausanne en 1927, écrit à ce sujet : « L'unité chrétienne, qui est une chose de l'Esprit et qui est fondée sur la double loi d'amour du Christ vient d'abord et précède l'unité ecclésiale, où l'unité de culte est un sommet nécessaire ».

Le modèle de la vie de l'Eglise est la vie d'amour entre les trois personnes de la Trinité. Pour que nous soyons Eglise, nous avons besoin que l'Esprit Saint diffuse cet amour dans notre cœur. L'œcuménisme spirituel permet aux chrétiens de se rencontrer en profondeur et de se considérer déjà comme un unique peuple chrétien. Cet oecuménisme redonne vigueur à l'œcuménisme institutionnel entre les Eglises.

Documents:

Cinq points d’une spiritualité oecuménique

Une spiritualité œcuménique veut être attentive aux traces de l’Esprit dans chaque Eglise particulière. Dans cet article, nous invitons à les découvrir 1) en racontant nos histoires de vie, 2) en soulignant le positif chez l’autre, 3) en mettant en valeur tout ce qu’on a en commun, 4) en voyant le Christ en chacun et 5) en aimant l’Eglise de l’autre comme la sienne.

L’art du dialogue selon Charles Henri Brent

 Quelles attitudes favorisent un climat spirituel qui conduit à faire l’expérience de l’unité ? Charles Henri Brent, le premier président de Foi et Constitution a réfléchi à cette question. On trouve dans « l’appel à l’unité », prêché dans la cathédrale de Lausanne, et dans les Actes de la Conférence (1927) quelques indices sur sa manière de dialoguer.

Qu’est-ce que l’unité et comment la construire?

Cette étude sur le sens de l’unité comporte un commentaire spirituel de quelques versets du passage du chaptire 17 de l'Evangile de Jean sur l'unité. Elle se demande ce qu'est l'unité, comment la construire et propose quelques lignes d'une spiritualité de l'unité.

Unis dans le nom de Jésus. La force de communion du Nom

Chrétiens de diverses origines, nous pouvons faire l'expérience que le nom de Jésus est l’unique lien de notre unité. Il est donc essentiel de bien le mettre au cœur de toutes nos rencontres

Un collier de charismes : s'initier à la spiritualité chrétienne.

L’Eglise, l’épouse du Christ, porte maintenant un collier orné de perles et de pierres précieuses les plus rares. Chaque spiritualité dans l’Eglise est comme une perle, à côté des autres.

Un décalogue du dialogue

Le dialogue n’est pas une idéologie, ni une doctrine, mais consiste à suivre une personne, dont la vie a été un dialogue constant, dans ses dimensions autant horizontale que verticale. Et suivre Jésus, c’est vivre ses paroles

Les escaliers de l'Unité

A chaque fois que je vais à Jérusalem, j’aime me rendre sur les escaliers qui descendent depuis l’Eglise de Saint Pierre en Gallicante, en dessous du mont Sion (là où Pierre a renié Jésus à trois reprises). Selon une tradition, c’est ici que Jésus aurait prié pour l’unité

L’expérience de la miséricorde de Dieu dans la mystique chrétienne.
Quand l’apôtre Paul dit « Ce n’est plus moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi », on peut dire qu’il est parvenu au but de la mystique chrétienne : l’union avec le Christ vivant.

Une spiritualité du dialogue oecuménique et interreligieux. La Maison de l’Arzilier, 2006

Bien des points du dialogue avec des personnes d'autres religions peuvent s'appliquer également au dialogue oecuménique entre chrétiens. Mais, parce que c'est le Christ ressuscité qui relie les chrétiens, ce dialogue a des caractéristiques qui lui sont propres.

L’oecuménisme peut-il exister sans souffrances? Patience, non-jugement et intériorité

Après les «lunes de miel» œcuméniques je découvrea ussi la personne d’une autre confession (et la confession dont elle est porteuse) dans son étrangeté, par rapport à ma foi et ma pratique. Je me demande alors sur quel bateau je me suis embarqué!

L’oecuménisme comme conversion personnelle, par frère Pierre-Yves Emery, Taizé, 2006

Spiritualité et unité de l’Eglise, par Enzo Bianchi, communauté de Bose, 2008

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