Résumé. « Nous avons des vaccins sûrs efficaces » a déclaré le conseiller fédéral Alain Berset (Tweeet du 30 juin 2021). Sur quelle base affirme-t-il cela ? En comparaisons avec quels autres vaccins ?
Quel est le seuil pour considérer la sûreté – ou non – des vaccins ARNm ?
Pour évaluer la sûreté de ces vaccins ARNm contre la Covid-19, on peut les comparer, entre autres, avec les vaccins contre la grippe. En Suisse, entre 2011 et 2019 plus de 10 millions de personnes ont été vaccinés contre la grippe. Durant cette période, la pharmacovigilance Swissmedic compte 375 effets non graves, 99 effets graves et 2 décès.
Entre le 1er janvier et le 21 juillet 2021, sur plus de 4,5 millions de personnes qui ont reçu les vaccins ARNm, on présume 2’782 effets non graves 1’537 effets graves et 128 décès.
Swissmedic insiste sur le fait que ces effets secondaires et ces décès sont associés aux vaccins. Cela signifie que la causalité entre certains indésirables et surtout les décès n’a pas été prouvée. Il y a seulement une présomption. Cependant le constat qu’il y a 35 fois plus d’effets graves et 147 fois plus de décès associés avec les vaccins anti-covid ne doit pas être occulté. Comment Swissmedic l’interprète-t-il ?
Une tendance convergente avec la mortalité associée aux vaccins contre la grippe et contre la Covid-19 aux USA confirme notre analyse. En 2019, 174,5 millions de personnes ont été vaccinées contre la grippe. Durant cette année VAERS, le système américain de notification des effets indésirables des vaccins, a recensé 48 décès présumés à la suite de la vaccination contre la grippe. En ce qui concerne les vaccins anti-Covid-19, 192,1 millions de personnes ont été vaccinées entre le 14.12.2020 et le 26.07.2021, et le VAERS a reçu 6’340 rapports de décès.
Certes, la pharmacovigilance est bien plus poussée concernant les vaccins Covid-19 en ce moment, qu’elle ne l’était pour les vaccins contre la grippe. Cependant la quantité d’effets secondaires graves et de décès présumés à la suite des vaccins anti-Covid-19 est inédite dans l’histoire de la vaccination. En 2010 on s’inquiétait, en effet, que le vaccin contre la grippe A(H1N1) ait causé la mort présumée de 67 personnes en Europe.
Au moment où l’on parle de « troisième dose » et de vacciner les jeunes et les enfants, cette tendance troublante de la nouvelle technologie ARNm, par le nombre élevé d’effets indésirables et de décès présumés, appelle à une urgente réflexion.
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